Boycott du marché Russe : l’exception française a-t-elle une limite ?

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février dernier, le comportement des entreprises occidentales est dans le viseur des élections présidentielles (ex. : Yannick Jadot attaque ouvertement le patron de Total – source). Les consommateurs sont aussi nombreux à s’interroger sur la bonne attitude à adopter…

Une liste régulièrement mise à jour par un professeur de l’université de Yale aux États-Unis reporte les différentes entreprises non-Russes ayant encore pignon sur rue à Moscou, depuis le début du conflit. Parmi elles, plusieurs sont françaises. Au-delà de Total Energie, il y a principalement des structures appartenant au groupe Mulliez (Auchan ou Leroy Merlin entre autres).

Des appels au boycott de ces enseignes sont lancés sur les réseaux sociaux par des personnalités liées à l’Ukraine (députés, ministre des Affaires Etrangères) et sont relayés par les différents médias traditionnels partout dans le monde et également en France.

Leur objectif ? Réduire l’activité de ces multinationales, afin de les pousser à quitter le marché russe. Ainsi, elles cesseraient de contribuer au fonctionnement économique du Kremlin. Parmi les autres raisons évoquées, il y a aussi l’idée de participer au démantèlement de l’économie russe : mettre le peuple russe sous pression pourrait l’inciter à la révolte contre ses leaders.

Mais ces appels au boycott ne sont pas reçus de la même manière dans tous les pays du monde. La France a notamment développé une position atypique… mais pour combien de temps ?

Dynvibe, une société spécialisée en social listening et dont la mission est de porter la voix du consommateur, a ainsi analysé plus de 2000 messages (posts et commentaires) sur divers réseaux sociaux, Twitter principalement, mais également Reddit, Instagram et LinkedIn.

Et les résultats de cette étude sont étonnants !

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Boycotter les marques : un avis tranché dans de nombreux pays VS des avis clairement divisés en France

Le mouvement de boycott est très relayé à l’international sur les réseaux sociaux, avec des noms de marques clairement mis en question et accusés de financer de manière indirecte cette guerre.

En France, le son de cloche est différent : les avis divergent et sont clairement divisés. Toutefois, dans les deux cas, les messages restent très directs, voire radicaux.

Une moitié (53%) défend l’idée d’un boycott. Tant que la situation ne change pas, elle exprime clairement un refus de consommer chez ces enseignes. Elle n’hésite pas à accuser les dirigeants de ces entreprises de complaisance et même de soutien à cette guerre par pure cupidité.

“@leroymerlin @auchan_france Cessez votre collaboration avec la Russie, rien ne justifie des profits avec des assassins au pouvoir ! Votre excuse je vous cite « vous employez des milliers de Russes qui vont se retrouver sans emploi » mais pensez-vous que les Ukrainiens ont souhaité tout perdre ? Ouvrez les yeux au peuple russe en fermant vos magasins en Russie ! Non à la guerre en Ukraine. #boycottauchan #boycottleroymerlin #nowarinukraine” (Source : Instagram)

L’autre moitié (47%) rejette les boycotts. Elle exprime un désir clair de ne pas vouloir suivre ce mouvement, voire d’aller à l’opposé en se mettant à acheter chez ces entreprises.

Les raisons évoquées sont nombreuses :

  • Une vraie défiance vis-à-vis du Président Zelensky qu’ils considèrent être une marionnette. Or, il a personnellement appelé, devant les parlementaires français, à boycotter Auchan, Renault et Leroy Merlin.
  • Une volonté de non-alignement : pour eux, la France ne doit pas prendre parti dans ce conflit.
  • Une raison économique : selon eux, les employés en France et en Russie ne sont pas responsables de la situation. Ils n’ont donc pas à en pâtir de manière injuste (c’est également la version défendue par les marques refusant de partir). De plus, ils estiment que les sociétés qui partiront seront simplement remplacées par des compagnies étrangères. Donc rien ne changera, sauf pour les entreprises françaises.
  • Ils dénoncent une hypocrisie, puisqu’aucune campagne de ce type n’a été lancée lors de précédents conflits (pays visés : Chine, USA, Israël).

“Je ne comprends pas pourquoi je devrais boycotter Auchan. C’est un poids lourd de l’industrie française comme les autres marques du Groupe. Leur faire mal c’est faire mal à l’économie française donc il n’y a aucun intérêt. Le boycott russe est un choix pas une obligation. Je ne suis vraiment pas sûr que ces marques soient la clé de voûte de l’économie russe. Ce serait mettre des milliers de personnes au chômage dans une période déjà très compliquée économiquement.” (Source : Twitter)

Les récents évènements font basculer les avis en France – La limite a-t-elle été atteinte ?

Depuis les révélations, le 2 avril, du massacre perpétré à Boutcha, l’opinion a considérablement évolué.

Même en France, l’horreur des faits a particulièrement heurté la conscience collective.

Nous avons analysé plus de 1700 conversations depuis le 4 avril. Le changement est clair : les messages qui défendaient les marques sur ce conflit ont presque disparu, en pourcentage de conversations sur le sujet (seulement 11%) mais également en volume.
Louis Spénale, Insight Crafter chez Dynvibe

Pendant ce temps, les publications appelant au boycott, et visant principalement le groupe Mulliez, se sont multipliées et ont pris une teneur encore plus radicale. On les accuse d’avoir du sang sur les mains et leurs noms sont directement associés à des photos, parfois très graphiques, du massacre.

De plus, les messages qui temporisaient et qui semblaient laisser la porte ouverte à un retour vers ces marques, si elles se retiraient du marché russe, ont disparu.

“Totalement insupportable que des entreprises françaises restent en Russie, de fait soutenant l’armée russe. Désormais #LeroyMerlin #Auchan #Mulliez et autres resteront associés à ce massacre.” (Source : Twitter)

Dynvibe, expert spécialisé en Social Listening

Dynvibe est une société spécialisée depuis plus de 10 ans dans le Social Listening, dont la mission est de porter la voix du consommateur auprès des marques (L’Oréal, COTY, Galderma, The Coca-Cola Company, Danone…). Créée en 2009, en Australie, par Anne-Cécile et Nicolas Guillemot, puis délocalisée en France en 2013, elle représente désormais une équipe composée d’une trentaine de salariés de 10 nationalités différentes.

Son métier depuis 13 ans : analyser et comprendre les consommateurs du monde entier à travers ce qu’ils disent et partagent spontanément sur les médias sociaux (Instagram, Twitter, Tiktok, blogs, forums, etc.).

Dynvibe s’appuie sur des plateformes technologiques puissantes, développées en interne, associées à une équipe internationale d’Insights Crafters.

Zoom sur le Podcast Vibrations by Dynvibe

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Dynvibe partage ses connaissances au travers d’un podcast nommé Vibrations by Dynvibe.

Dans sa série d’épisodes « What’s Insight ? », l’équipe décrypte de façon transparente et succincte des tendances marquantes et creuse certains phénomènes pour anticiper les évolutions à venir.

Pour en savoir plus

Site web : https://www.dynvibe.com/web/

Podcast « Vibrations by Dynvibe » : https://podcast.ausha.co/vibrations-by-dynvibe

Instagram : https://www.instagram.com/dynvibe/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/dynvibe

B-Reputation : le label de référence de la réputation des entreprises

B-Reputation : une nouvelle solution pour valoriser les entreprises de confiance grâce aux avis certifiés des clients, des fournisseurs, des employés et des partenaires

Ce comptable, cette agence web ou ce prestataire sont-ils compétents ? Ce client paiera-t-il à l’heure ? Notre collaboration sera-t-elle simple et productive ? Avant de s’engager, ce sont les questions qui nous engorgent. Et pour dissiper ces dernières, ce sont souvent les garanties qui assurent le rôle de gage de confiance.

Pour les trouver, force est de constater que nous nous reposons le plus souvent sur les recommandations de notre réseau ou sur la notoriété de telle ou telle entreprise. Mais comment choisir lorsque notre réseau ne connaît pas la bonne personne ? Comment inspirer confiance lorsqu’on ne dispose pas des budgets pour se créer une notoriété ?

Les industries du tourisme, de la restauration ou des achats en ligne y ont apporté leur réponse en mettant en avant les avis de leurs clients, apportant confiance à l’acheteur et notoriété au vendeur.

C’est dans ce contexte et pour appliquer cette recette aux entreprises, que deux entrepreneurs formés sur les mêmes bancs de Polytechnique, ayant plus de 10 ans d’expérience dans l’analyse d’entreprise, et ayant rencontré eux-mêmes des difficultés à choisir leur avocat, comptable et designer lors d’un projet précédent, ont décidé de lancer B-Reputation, le premier site d’avis professionnels fiabilisés.

Tel un TripAdvisor des PME, B-Reputation est le moyen pour les entreprises de recueillir les avis de toutes leurs parties-prenantes et de garantir la fiabilité de tous ses avis.

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La première solution digitale qui booste l’activité des entreprises grâce à leur réputation

B-Reputation permet aux entreprises de construire et valoriser leur réputation en ligne, grâce aux avis de tous leurs partenaires, clients, fournisseurs et employés. Grâce à ces évaluations et depuis le lancement de la version beta, déjà 500 entreprises peuvent être choisies en toute confiance grâce aux avis de leurs partenaires.

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Concrètement, cette solution, gratuite et digitale, permet de :

- Renforcer leur crédibilité commerciale  90% des clients font confiance aux recommandations d’affaires. Avec B-Reputation, les entreprises valorisent leurs savoir-faire et la satisfaction de tous leurs partenaires sur leur page personnalisée (voir par exemple : Payfit) et sur tous leurs supports numériques grâce aux widgets (voir par exemple le pied de page de NetDevices).

- Développer leur visibilité en ligne B-Reputation est optimisé pour le référencement : un seul avis peut suffire à afficher des étoiles sur la page de l’entreprise et la mettre en pole position des résultats Google. Dès lors, chaque nouvel avis renforcera la place de la page en haut des résultats de recherche.

- Élaborer des études de satisfaction Les questionnaires d’évaluation sont totalement personnalisables. Les entreprises peuvent ainsi récolter des feedbacks précis tout en faisant leur publicité. En moins de deux minutes, chacun peut évaluer gratuitement une entreprise qui gagne à être connue, attester de ses savoir-faire et lui permettre de devenir plus visible. A noter que cette évaluation peut être utilisée par tous les acteurs du monde de la PME pour, d’une part, mieux choisir et mieux négocier, et d’autre part, pour faciliter les engagements financiers. B-Reputation souhaite devenir le label de référence de la réputation des entreprises, utilisé par tous pour chercher un prestataire, vérifier la fiabilité d’un client, ou la respectabilité d’un partenaire.

- Transformer leurs clients en ambassadeurs Un client satisfait, c’est un objectif atteint, mais un client engagé qui recommande l’entreprise, c’est l’assurance du succès.

Comme le souligne Pierre-Olivier Burte, co-fondateur de B-Reputation :

Notre solution crée aussi de l’engagement ! Un client qui prend le temps d’évaluer un prestataire développe positivement le lien qui l’unit à l’entreprise, et tient à le faire savoir.

Focus sur les offres proposées par B-Reputation

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B-Reputation propose deux offres adaptées à tous les besoins des entreprises :

L’offre Standard (gratuite) Elle permet de découvrir le potentiel de cet outil de recommandation très efficace :

  • Personnalisation totale de la page de l’entreprise dans B-Reputation : logos, photos, descriptions, expertises, lien vers le site web, etc.
  • Récolte et gestion illimitée des avis de tous les clients, fournisseurs, employés et partenaires.
  • Fiabilisation de tous les avis.
  • Etoiles Google et optimisation SEO.
  • Widgets (badges de type TripAdvisor) à afficher sur les sites internet de l’entreprise, sur les réseaux sociaux et signatures de mails.

L’offre Premium : du sur-mesure pour aller encore plus loin

Outre les avantages de l’offre standard, elle permet notamment :

- la personnalisation illimitée des questionnaires

Il est possible de réaliser toutes ses enquêtes de satisfaction et de décider quels éléments seront utilisés pour faire de la publicité (réponses publiques) ou pour les analyses internes (réponses privées). Tarif à partir de 50€ par mois / offre TPE à partir de 19€ par mois.

- l’affichage des avis sur le site de l’entreprise

Grâce à l’API, très simple d’utilisation. Tarif à partir de 50€ par mois / offre TPE à partir de 19€ par mois.

- l’intégration de la récolte d’avis aux interfaces et parcours client

B-Reputation peut être intégré aux sites de l’entreprise, intranets, campagnes de mails, etc. via l’API. Tarif à partir de 50€ par mois / offre TPE à partir de 19€ par mois.

- Les Widgets personnalisés

Tarif à partir de 50€ par mois / offre TPE à partir de 19 euros par mois.

En résumé : les (gros) petits plus de B-Reputation

Dans l’ADN de B-Reputation, il y a des fondamentaux qui apportent une valeur-ajoutée significative à ce nouveau service :

Un outil collaboratif : grâce au feedback collecté, B-Reputation combine gestion des avis clients, études de satisfaction, évaluations des process, et communication avec ses partenaires
La force du référencement : toutes les entreprises françaises sont déjà référencées et un seul avis sur le site peut suffire à propulser la page B-Reputation d’une entreprise en haut des résultats sur Google.
Tiers de confiance des entreprises : les avis sont fiabilisés et analysés un par un pour être sûr que les avis récoltés proviennent de vraies relations.
Des moyens financiers : B-Reputation a récemment réalisé une levée de fonds d’1 million d’euros qui lui donne les moyens de concrétiser ses ambitions.
Une équipe passionnée et expérimentée : les fondateurs cumulent 20 ans d’expérience dans l’analyse d’entreprise, les deux développeurs ont travaillé pour les plus grands groupes médias anglais, le data scientist a 15 ans d’expérience, le directeur commercial est issu d’HEC, a exercé dans le conseil en stratégie numérique, la banque d’investissement, et a enseigné la programmation pour sites web.

A propos de Pierre-Olivier Burte et Laurent Cousot, les fondateurs de B-Reputation

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Pierre-Olivier Burte

Pierre-Olivier Burte et Laurent Cousot ont 38 ans et se sont rencontrés sur les bancs de l’école Polytechnique (promotion 1999).

Après sa spécialisation aux Ponts et Chaussées, Pierre-Olivier a travaillé 10 ans au Crédit Agricole. Il est expert en structuration et innovation produit, et en gestion des risques. Laurent a passé un doctorat en mathématiques (PhD) à New-York University où il était chercheur, puis a travaillé pendant 10 ans à BNP Paribas en recherche sur les risques de crédit des entreprises (c’est-à-dire en évaluation quantitative des entreprises).

Durant l’été 2015, Pierre-Olivier et Laurent envisagent de créer une plateforme de crowdlending pour permettre le financement des entreprises par des investisseurs particuliers. Mais, très vite, ils réalisent qu’il n’existe pas de moyen simple pour les PME de donner confiance à leurs potentiels investisseurs et partenaires :

- les prêteurs n’ont pas les outils pour analyser la valeur d’une petite entreprise : les états financiers ne sont pas pertinents à ce stade et le recours à un cabinet de conseil est trop coûteux pour de faibles montants d’investissement.

- les entreprises ne peuvent pas vérifier en amont si un prestataire est réellement compétent et fiable.

Dès lors et pour combler ces lacunes, ils trouvent une réponse – réponse d’ailleurs plébiscitée par 90% des professionnels ; la recommandation et le bouche-à-oreilles. L’objectif de B-Reputation est alors patent : faciliter les recommandations d’affaires en appliquant les recettes qui ont fait le succès des sites déjà référents dans le domaine des biens de consommation et du tourisme.

B-Reputation poursuit son expansion en France et ambitionne de s’ouvrir à l’international dès 2017. Un bureau est d’ailleurs déjà ouvert à Londres (en plus du siège parisien), dans lequel travaillent Laurent, l’un des co-fondateurs et 3 développeurs.

Pour en savoir plus

Site web : https://b-reputation.com