“Siège 4B – Le vol d’une vie…” : un roman lumineux sur les trajectoires qu’on ne choisit pas toujours, et les virages qu’il n’est jamais trop tard pour prendre | Relations-Publiques.Pro : Agence RP & Attachée de presse

Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer ? De décaler la trajectoire, de reprendre la main, de choisir, enfin.

Ce désir de changement, loin d’être un caprice passager, exprime une tension profonde et durable. Dès 2018, une étude révélait que 8 personnes sur 10 ressentaient le besoin de transformer leur vie, que ce soit pour retrouver du sens au travail, changer d’environnement, ou vivre des aventures nouvelles (source) . La pandémie de 2020 n’a fait qu’amplifier ce sentiment diffus de décalage : un appel intérieur à ralentir, à se réaligner, à interroger le fil de nos choix… ou de nos non-choix.

C’est dans ce sillon existentiel que s’inscrit Siège 4B – Le vol d’une vie…, deuxième roman de Christine Simon, cheffe d’entreprise, formatrice et autrice.

À travers le destin d’Ellena, femme des années 80 prise dans une course sociale et professionnelle à laquelle elle n’a jamais vraiment consenti, le livre questionne la manière dont nous traversons notre propre vie, parfois en pilote automatique, souvent en oubliant d’en redessiner les contours.

Une fiction douce mais décisive, où le siège d’un avion devient point de bascule. Et si ce 4B devenait le lieu symbolique où l’on commence enfin à se choisir soi-même ?

Siège 4B - Le vol d’une vie… : un roman sur ces vies qu’on traverse sans vraiment les choisir

Derrière un titre discret se cache une métaphore puissante. Le siège 4B, sur lequel un personnage mystérieux va s’asseoir lors d’un vol sans histoire, devient un point de bascule. Ellena, femme brillante et pressée des années 80, y croise une rencontre inattendue qui vient fissurer son quotidien millimétré. Une conversation, un regard, un soupçon de doute… et tout peut changer.

Avec cette trame simple en apparence, le roman fait émerger une question universelle : qu’est-ce que choisir ? Et surtout, comment reprendre la main sur une vie que l’on n’a pas vraiment écrite soi-même ?

Loin des discours prescriptifs, l’autrice installe une narration subtile, à la fois fluide et introspective, qui laisse au lecteur l’espace de respirer et de réfléchir.

Un style accessible, incarné, profondément humain

Christine Simon écrit comme elle accompagne : avec bienveillance et lucidité. Ni slogans, ni caricatures : ses personnages sont traversés par des émotions ambivalentes, des contradictions familières, des élans qu’on reconnaît sans toujours savoir les nommer.

Son style conjugue profondeur émotionnelle, humour discret et finesse psychologique, sans jamais céder au pathos. Chaque scène sonne juste, chaque dialogue fait mouche, chaque silence a un poids.

“J’écris des romans qui font du bien, mais sans mièvrerie. Des récits qui touchent juste, qui interrogent en douceur, qui laissent une empreinte.” confie Christine Simon

L’écriture devient ici un espace de reconnexion, une forme de soin littéraire, pas dans le sens thérapeutique, mais dans celui d’une attention à l’essentiel. On referme Siège 4B un peu plus aligné, ou du moins, un peu plus attentif à ce que l’on avait mis en veille.

Un fil romanesque entre les livres : Ellena, personnage-passerelle

Le personnage d’Ellena n’est pas une inconnue pour les lecteurs fidèles. Elle est apparue pour la première fois dans L’Autre Monde Invisible, premier roman de l’autrice paru en 2024. Siège 4B - Le vol d’une vie… prolonge cet univers discret mais cohérent, sans nécessiter la lecture du précédent ouvrage.

Ce choix d’écrire des récits liés sans être dépendants les uns des autres traduit une volonté de créer un écosystème littéraire souple, où chaque personnage peut évoluer, se réinventer, réapparaître à une autre période de sa vie.

Un troisième roman est déjà en cours, confirmant cette ambition d’ensemble.

Portrait de l’auteure, Christine Simon

Christine Simon ne vient pas du sérail littéraire. Cheffe d’entreprise dans le domaine de la formation professionnelle, elle a toujours mêlé transmission, accompagnement et exploration personnelle.

Curieuse et engagée, elle a fondé un laboratoire de dermocosmétique, obtenu un DU en aromathérapie (Rennes 1), suivi un DU en pratiques corps-esprit (Sorbonne – PRAC), tout en poursuivant sa carrière dans la pédagogie.

Cette diversité de parcours, marquée aussi par une épreuve de santé fondatrice, irrigue son écriture. Elle ne sépare jamais la tête, le cœur et le corps. Ses romans sont traversés par cette tension féconde entre la quête de sens, la rigueur du réel et la nécessité d’agir.

Elle incarne ainsi une nouvelle génération d’autrices plurielles, qui écrivent sans cloisonner, qui s’adressent aux lecteurs d’aujourd’hui : mobiles, exigeants, connectés à eux-mêmes autant qu’au monde.

Une ambition littéraire portée par une voix singulière

Christine Simon s’inscrit dans une veine d’écriture qui échappe aux formats stéréotypés. Ni feel-good calibré, ni récit initiatique pompeux. Elle écrit des romans de transformation discrète, de réalignement, de retrouvailles intérieures.

Son ambition : toucher sans appuyer, faire réfléchir sans peser, accompagner sans guider.

Le choix du roman comme forme est aussi un choix de liberté narrative. Il permet de dépasser les discours experts, de court-circuiter les injonctions et de raconter ce qui se joue en chacun de nous quand les apparences ne suffisent plus.