Pierre-Paul Marchini, un artiste “populaire” et rebelle, exposé dans le monde entier, qui veut démocratiser l’accès à l’art

L’artiste côté sort du moule pour rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre

Même si les Français sont de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d’achat (source), ils ont une véritable soif de culture et d’art. À titre d’exemple, alors que Le Louvre a été fermé près de 6 mois l’année dernière en raison de la crise sanitaire, il a malgré tout enregistré une fréquentation en hausse de +30% par rapport à 2020 (source).

Pourtant, alors que notre pays accueille un grand nombre d’artistes talentueux (peintres, sculpteurs, graveurs…), le marché de l’art contemporain reste inaccessible au grand public… justement parce qu’il est dominé par une logique spéculative.

Concrètement, les amateurs d’art doivent se contenter de visiter les musées, les galeries et les expositions, sans jamais pouvoir acquérir une œuvre. En effet, dès que le travail d’un artiste est reconnu, sa cote grimpe… et les prix flambent.

L’art contemporain est donc devenu totalement inabordable, réservé à quelques “happy few” appartenant à une élite.

C’est pour en finir avec cette situation que l’artiste Pierre-Paul Marchini, à la notoriété internationale, a décidé de casser les codes du marché en lançant le mouvement NO ARTE.

Le concept : démocratiser l’accès à l’art contemporain, en recréant un lien direct entre l’artiste et les amateurs d’art. Vendues sans intermédiaires, ses toiles cotées chez DROUOT sont proposées à des tarifs abordables.

Elles sont aussi proposées via un média original dans le milieu très fermé de l’art : une galerie en ligne d’exposition permanente disponible sur Facebook.

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Un fils d’ouvrier devenu footballeur puis artiste renommé

Rien ne destinait Pierre-Paul Marchini à devenir artiste peintre.

Né en Corse, à Ajaccio, il mène une enfance paisible et, à l’adolescence, il fonde un petit groupe de musique avec les copains du quartier. Sa passion ? À l’époque, il se passionne pour le football et pour l’ACA (Athletic Club Ajaccien), rencontre grâce à son grand-père les stars du moment.

Il intègrera le club à l’âge de 12 ans, puis, suite à son dépôt de bilan, il rejoint le GFCA (Gazélec Ajaccio). À 17 ans, il signe à nouveau à l’ACA en DH (division d’honneur, désormais nommée Régionale 1). Par la suite, il intègre l’USHA, un club corpo prestigieux.

Marié et père de famille, il feuillette un jour un magazine, quand il découvre la peinture de William Turner. C’est un coup de foudre. Il se renseigne sur son travail, étudie son œuvre… et se lance à son tour dans l’aventure.

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Du jour au lendemain, en autodidacte, Pierre-Paul Marchini apprend la technique de base. Il se forme aux reflets, au jeu de l’ombre et de la lumière… Il débute à l’huile et peint pour la première fois une toile sur les Calanches de Piana.

Viennent ensuite les personnages qui se détachent d’un fond sombre, aux formes qui semblent dépourvues de toute matérialité.

Et puis, au début des années 2000, sur les conseils d’un artiste italien, il essaye le couteau. Cette petite spatule fine va tout changer : Pierre-Paul Marchini bascule définitivement vers l’art abstrait.

C’est d’ailleurs ce qui lui vaudra le surnom “Il Spadaccino”, donné par les Italiens pour son habileté à manier le couteau et créer ses toiles abstraites.

Pierre-Paul Marchini a enfin trouvé “sa patte” : une expression directe, née d’une base de couleurs et qui évolue au gré de son inspiration. Les couleurs, les ombres, les lumières et les formes diverses s’entrelacent et font jaillir une unité d’ensemble.

C’est cet art atypique qui va faire sa renommée, tant en France qu’à l’étranger.

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Un artiste qui expose aux quatre coins du globe

Le talent de Pierre-Paul Marchini ne passe pas inaperçu. Après avoir exposé à la Galerie Arcane à Ajaccio au début des années 2000, sa notoriété va grandissant.

L’artiste a ainsi créé plusieurs centaines de toiles et participé à des dizaines d’expositions notamment à Paris (Louvre et Espace Cardin), New York, Vienne, Miami, Venise, Florence, Palerme…

Il a notamment exposé à la Fiac en 2012 et remporté le 3e prix de peinture au grand concours international d’art contemporain en 2014.

En 2015, il est sélectionné par des historiens d’art pour figurer parmi les cinquante artistes internationaux liés à l’art abstrait contemporain. Il remporte ensuite le titre prestigieux “Leonardo Da Vinci” à la maison Borghese à Florence.

Un critique d’art international, Salvatore Russo, écrit à son sujet : “Sa peinture se caractérise par le grand génie, avec laquelle l’artiste dessine ses lignes. Il est une peinture à l’action. Une peinture, qui crie fortement situations, impliquant l’homme moderne. Une peinture, qui est en train d’émerger dans l’art contemporain, et il en est un grand protagoniste “.

Mais cette gloire soudaine ne le change pas : Pierre-Paul Marchini reste un homme simple, ancré dans sa Corse natale. Il se définit d’ailleurs comme un “artiste corse” et impose d’être présenté ainsi lors des salons internationaux.

Très vite, il découvre les travers du monde de l’art, ces dérives dont personne ne parle. Il y a notamment les tarifs artificiellement gonflés, certains professionnels du secteur (galeristes, concepteurs de sites payants, organisateurs de salons) qui se lancent dans l’art uniquement pour spéculer…

Alors progressivement, il gagne en liberté, choisit de participer ou non à une exposition ou à un salon.

Et puis un jour, il décide de tout plaquer. Le mouvement “NO ARTE” vient de naître !

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NO ARTE : une autre vision de l’art contemporain

Lancée en 2019, “NO ARTE” est une dynamique singulière, née de la volonté de s’affranchir de la mainmise du système sur les créations des artistes.

Via une galerie en ligne d’exposition permanente disponible sur Facebook, Pierre-Paul Marchini vend ses toiles cotées à des tarifs abordables. Des prix “direct atelier”, à mille lieues de ceux qui sont pratiqués par les galeries d’art.

Il peut aussi échanger directement avec tous ceux et celles qui apprécient son travail.

Les gens venaient me voir pour me dire que mes toiles étaient sublimes, mais qu’ils n’avaient pas les moyens de se les offrir. Je suis un homme du peuple et me considère comme un artiste populaire. J’ai adapté mes tarifs. Ce qui n’a pas été du goût de tous. Ce monde n’est pas le mien, je sais d’où je viens !

Un concept qui cartonne ! Malgré la crise sanitaire, Pierre-Paul Marchini a pu continuer à vendre ses toiles à des amateurs d’art séduits par ses œuvres modernes qui oscillent entre un abstrait tantôt lyrique, tantôt décoratif.

Une exposition à Ajaccio en 2022

Plus actif que jamais, Pierre-Paul Marchini continue de peindre et il prépare actuellement une exposition qui se tiendra au Lazaret Ollandini à Ajaccio, un superbe site qui accueille des événements temporaires à côté de la collection permanente des œuvres du sculpteur Marc Petit.

Pour en savoir plus

Le mouvement NO ARTE : https://www.facebook.com/ma4chini

Instagram : https://www.instagram.com/marchinipierrepaul/

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