“Quand la poésie se marie à la musique : “Les Silences de Schubert” de Shani Diluka et à la photo : “Dualités” de Jean-Yves Cousseau, deux livres pour découvrir la poésie autrement.”

Les différents arts se répondent, s’enrichissent, se complètent. Ils inspirent, ouvrent des portes sur un ailleurs insaisissable.

Une intériorité qui a toujours un fil conducteur : la poésie, cet “intime dans tout” comme aimait à dire Victor Hugo.

Dans un monde tourmenté et complexe, elle est plus que jamais nécessaire pour nous ramener à notre intériorité.

La très belle maison Art 3 Éditions publie deux ouvrages permettant de plonger dans un univers poétique mis en lumière par un autre art :

“Les Silences de Schubert” de Shani Diluka

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Shani Diluka, pianiste de renommée internationale, navigue entre les salles de concert et l’intimité de sa plume.

Schubert devenu son compagnon de route, lui apprend la beauté des silences, là où la musique puise sa profondeur : du silence naît le son, surgit l’enfance des sentiments, apparaissent des paysages singuliers et l’intimité du monde.

Après son premier livre « Canopées » en 2018, (recueil qui figurait dans la liste des prix Poésie de l’Académie Française, déjà presque épuisé), Shani Diluka offre ici des poèmes et des aphorismes, sentiers vers de nouvelles perceptions et introspections, qui ne prétendent « pas tout dire ni dire le tout d’une chose ». Et chacun d’entre nous y trouvera le chemin vers d’autres lumières à travers un écho intérieur.

Les dessins de Jean Fléaca ponctuent ces pensées avec art et poésie, nous entrainant dans son monde de rêve.

“Canopée” de Shani Diluka

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Shani Diluka a conçu ce livre comme un jardin ouvert où se feuillètent les méandres de l’humanité.

Pianiste concertiste, la poésie fait parte de ses escales, de son chemin depuis toujours : « un cœur déstructuré qui regarde une réalité parfois difficile ou comme le suggère Novalis, tente de toucher le vrai par le prisme de la poésie, à la recherche de ce qui lui importe le plus, la place de l’homme dans l’ordre de la Nature et le sens de notre Être. » L’allégorie de la caverne de Platon est la trame invisible de ce recueil, de l’ascension des sous bois obscurs vers la Canopée tutoyant les étoiles : les vieux maçons de Tombouctou côtoient la physique quantique, le regard triste d’un tableau de Botticelli ou la simple courbe d’un fleuve, le long et difficile voyage des migrants, les terres irradiées de Fukushima, l’escalade de l’armement, les racines du mal vers le terrorisme ou l’évocation des Aubépines de Proust…

Chaque poème est ici associé à une œuvre musicale, univers sensible qui ouvre l’écoute avant, pendant ou après la lecture. « Une méditation dans ce monde vaste et complexe, entre beautés immortelles, Nature souveraine, féaux perpétuels et mythologies salvatrices, pour se retrouver quelques temps à la verticale de notre être, dans l’horizontalité des temps infinis.. »

 

Les auteurs

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Shani Diluka

Après de brillantes études au Conservatoire Supérieur national de Paris, couronnées par un premier prix à l’unanimité, travaille avec Léon Fleisher, Maria Joao Pires, Menahem Pressler, Murray Perahia. Elle est invitée en tant que soliste dans les plus grandes salles du monde : Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Paris, Konzerthaus de Vienne, Mozarteum de Salzbourg, La Fenice à Venise, etc.

Elle a enregistré de nombreux disques salués par la presse internationale et ses prestations sont régulièrement diffusées sur les radios internationales. Elle collabore également avec des partenaires renommés tels que les Quatuors : Ebène, Isaÿe, Prazàk, Modigliani ou Teresa Berganza, Michel Portal ou Natalie Dessay. Shani Diluka a en outre réalisé plusieurs projets en collaboration avec de grands noms du cinéma : Sophie Marceau, Gérard Depardieu, Charles Berling ou Hippolyte Girardot.

Jean Fléaca

Diplômé de l’École des beaux-arts de Nantes, il a mené une carrière tout à la fois discrète et constante. Rentrer dans l’œuvre de Jean Fléaca, c’est se laisser aller à lire quelques mots, regarder quelques traits ou taches de couleur, entendre une petite musique. La chronologie de son travail n’est pas importante, l’esprit étant le même depuis l’origine : nous montrer, nous faire voir et entendre un moment du monde. Blandine Chavanne in Rêver le Monde

Informations pratiques

“Les Silences de Schubert” de Shani Diluka

“Dualités” de Jean-Yves Cousseau

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Jean-Yves Cousseau, coutumier des rapports entre littérature et photographie, a invité neuf femmes poètes — Claude Ber — Claudine Bohi — Sarah Clément —Hania Daoud — Carole Darricarrère — Catherine Jullien — Claire Le Cam — Marcelline Roux — Anne Talvaz — à choisir une série de dix photographies chacune, sur lesquelles elles ont apposé leurs mots, croisé leur texte.

Poésie et photographie ne sont pas ici illustratives l’une de l’autre, mais complémentaires.

Plaisir conjugué de l’œil et de l’esprit, ce livre apporte un nouvel éclairage sur le travail de Jean-Yves Cousseau, particulièrement les ouvrages Pas perdus – anthologie et voyage entre 800 ans de littérature et 30 ans de photographie, sur les conseils de Guy Debord – et Une ombre dans les intempéries de l’œil.

“Pas perdus” de Jean-Yves Cousseau

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800 de littérature face à 30 ans de photographies.

 Jean Yves Cousseau a composé cette anthologie littéraire à partir d’une liste de 63 auteurs – de Dante à Cocteau – proposée par Guy Debord avant sa mort.

Cette liste, perdue, fut retrouvée après la mort de l’écrivain dans sa correspondance. Jean Yves Cousseau a collecté pendant des années des extraits de textes correspond à l’esprit de Guy debord.

Les auteurs

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Jean-Yves Cousseau

Après de courtes études à l’École des Beaux-Arts de Nantes, Jean-Yves Cousseau voyage au Brésil, aux États-Unis et au Mexique puis s’installe à Paris. Engagé depuis de nombreuses années dans une démarche artistique liée à la photographie. Son écriture personnelle de photographe n’est pas tant dans le sujet et la représentation ou l’instantanéité que dans l’altération de l’œuvre photographique elle-même. Il a exposé à la MEP en 2017.

Les poètes et leurs thèmes

Claude Ber : matérialité ; Claudine Bohi : luminosités ; Sarah Clément : nébulés ; Hania Daoud : affinités ; Carole Darricarrère : traversée ; Catherine Jullien : picturalité Claire Le Cam : urbanité ; Marceline Roux : proximité ; Anne Talvaz : brièveté.

Informations pratiques

“Dualités” de Jean-Yves Cousseau

À propos d’Art 3 Éditions

Charles-Yves et Françoise Plessis, c’est une histoire pas banale qui mène de salons en salons – de la chaussure à l’Art contemporain – de la pharmacie à l’édition.

Dans une vie, on peut en faire des choses, avec exigence, quand la curiosité et la passion vous tiennent au corps.

La Céramique et la pharmacie

En 1972, Charles-Yves est modéliste dans une usine de chaussures de luxe dans un petit village de Maine-et-Loire ; l’entreprise ferme, il troque alors le cuir et les tranchets pour l’argile et le four de potier, pour vivre sa passion, la céramique. Du grès, il passe à la porcelaine et des pièces utilitaires aux œuvres de création qui seront sélectionnées à Faënza et entreront au musée des Arts déco de Berlin.

Françoise, en même temps, vit aussi sa passion et gère sa pharmacie dans ce petit village – il faut bien faire bouillir la marmite pour élever quatre enfants. Et la pharmacie, c’est de la chimie, c’est donc à quatre mains et deux têtes que, le soir, Charles-Yves et Françoise travaillent les formules d’émaux afin que les plus riches habillent élégamment les céramiques. Rapidement, le Salon des métiers d’Art remplace pour eux le Salon du cuir à la Porte de Versailles. Un bonheur, que ces moments partagés avec les autres artistes – Goudji l’orfèvre, Monod le verrier, Mazlo le bijoutier et les autres…

La Galerie Suffren

Les artisans sont tous dans le même bateau avec la difficulté de trouver des acheteurs. Alors Françoise lance une idée folle : ouvrir une galerie d’objets d’art intemporels à Nantes pour promotionner leurs œuvres et celle des amis. En 1977, c’est chose faite, belle aventure interrompue hélas en 1981 alors que tout allait bien…

La Galerie ART 3 Plessis

1986 – Françoise ne supporte plus la vie sans les artistes qui nourrissaient ses moments de liberté. Nouvelle aventure, toujours folle, à Nantes, une galerie de peinture voit le jour. Pas toujours facile de percer dans ce milieu, quand on présente des artistes difficiles à comprendre en province. Et pourtant, en 1995, la FIAC leur ouvre ses portes, puis Art Fair à Francfort.

Art 3 Plessis Editions

En 2005, tout semble s’arrêter pour une vie calme de retraités. Mais est-ce possible ? L’édition les rattrape avec les ouvrages de Jean-Paul Marcheschi, peintre, sculpteur et écrivain. Depuis, Charles-Yves et Françoise Plessis ont continué des ouvrages “coups de cœur” : des livres d’art encore et toujours, mais aussi des recueils de poésie, des romans, des essais sur la musique et le cinéma… En bref, de la culture au sens large.

Avec, toujours, une culture de l’excellence : Art 3 Plessis Editions publie des beaux livres et des romans cousus collés.

Pour en savoir plus

Commander les livres :

Site web : https://www.plessis-art3.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/art3_editions/

Facebook : https://www.facebook.com/galerieplessis.art

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7oise-plessis-36981b5a/#experience-section

Twitter : https://twitter.com/art3editions

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