Un carnet, un crayon, 30 énigmes : Exil, le nouveau jeu du Lapin Blanc qui stimule les méninges cet été

En moyenne, un Français passe 56 heures par semaine les yeux rivés à une interface. C’est six heures de plus que le temps qu’il consacre à dormir. Un chiffre qui résume tout : l’attention n’est plus un bien précieux, c’est une marchandise. 7 Français sur 10 se disent en état d’hyperconnexion, parfois sans s’en rendre compte (source). L’ennui a disparu, remplacé par le scroll. Même les moments d’attente, ces creux où l’imaginaire se formait, sont colonisés.

Alors vient l’été. Et avec lui, une faille dans le système.

Des heures volées aux notifications. Des silences qu’on s’autorise. Une terrasse, un train, une pause après la rando. Et cette question, presque oubliée : et si je jouais, vraiment ?

Pas sur un écran. Pas avec une appli. Pas en mode compétitif. Mais avec un carnet, un crayon, et trente énigmes conçues pour faire chauffer les méninges.

Exil, la nouvelle création du Lapin Blanc, s’inscrit dans une autre idée du jeu estival : moins distrayant que stimulant, moins passif que complice. Avec ses 30 énigmes à emporter partout, ce carnet invite à renouer avec le plaisir de réfléchir, à son rythme, loin des sollicitations numériques.

Sans artifice, mais avec exigence, Exil remet le jeu de réflexion à sa juste place : celle d’un moment choisi, accessible, et pleinement satisfaisant.

Un carnet d’énigmes pour les nomades cérébraux

Le décor est posé :

La Terre a été évacuée de ses habitants. Tu t’es réveillé·e sur l’Astéroïde Haddava. Les personnes les plus douées sont activement recherchées pour diriger la colonie et ne pas reproduire les erreurs passées. À travers une série de tests, les meilleurs éléments seront repérés. Les personnes validant le Niveau 30 seront les représentants de l’humanité sur l’Astéroïde… En feras-tu partie ?

Une grande variété d’énigmes, des difficultés de tous niveaux : on s’est pris au jeu et bien amusés pendant nos vacances cet été.

Philippe

Derrière ce pitch de science-fiction sobre se cache un objet résolument terrestre : un livret de 30 énigmes soigneusement conçues pour être résolues à tout moment, n’importe où.

Aucune mise en place. Aucun écran. Aucun compte à créer.

Simplement un carnet qu’on glisse dans son sac et qu’on dégaine sur un coin de table, après une randonnée, au café, dans un train ou sur la plage.

Chaque énigme se résout en 3 à 15 minutes, pour un total d’environ 5 heures de jeu.

Livre d’énigmes super sympa à faire en famille ! De 7 à 65 ans tout le monde s’est régalé tout l’été.

Coralie

Des mécaniques exigeantes, un plaisir immédiat

Les trente énigmes proposées par Exil ne se contentent pas d’aligner des rébus. Chacune fait appel à des logiques différentes : lettres, chiffres, analogies visuelles, raisonnement, manipulation mentale. Certaines énigmes s’imbriquent, d’autres se répondent. Toutes sont conçues pour offrir un véritable défi sans jamais décourager.

L’équilibre réside dans la progressivité et la clarté des indices, disponibles via une page web dédiée. Le joueur peut y tester ses réponses, débloquer un indice à la fois, et s’approcher de la solution sans se faire spoiler.

C’est dans ce détail que le jeu se distingue : plutôt qu’un simple système d’aide, Exil propose un accompagnement souple et maîtrisé, qui valorise l’effort et protège le plaisir de résoudre par soi-même.

Un format éditorial sobre et intelligent

L’objet lui-même mérite l’attention.

2 formats disponibles :

Version Premium (32 €) : imprimée, reliée, soigneusement maquettée, envoyée par courrier ;
Version Standard (23 €) : fichiers PDF optimisés pour l’impression maison.

La seconde a été pensée pour être légère en couleurs et claire dans sa mise en page, sans compromis sur la lisibilité. La première revendique un plaisir tactile, visuel, un rapport sensible à l’objet-jeu.

Le design reste épuré mais élégant. Pas de fioritures, mais une cohérence graphique au service de l’expérience. Exil assume pleinement sa sobriété esthétique, dans la lignée des carnets d’observation, des journaux de bord ou des cahiers de vacances d’antan – à ceci près que les énigmes qu’il renferme sont plus fines, plus subtiles, plus variées que celles généralement proposées dans les offres du marché.

Un manifeste ludique signé Le Lapin Blanc

Derrière Exil, on retrouve le travail de Cécilia Pascal, créatrice du Lapin Blanc, entreprise fondée en 2018 et spécialisée dans les jeux d’énigmes à faire à la maison. Son approche : proposer des expériences à la fois accessibles, profondes, et responsables, loin des logiques de consommation rapide.

Depuis sept ans, elle conçoit des jeux pour tous les publics : enfants, familles, adultes, mais aussi collectivités, musées, structures éducatives ou sociales. Elle revendique une création au service de causes plus larges : culture, environnement, éducation, équité humaine. Plus de 50 jeux originaux portent aujourd’hui la signature du Lapin Blanc, chacun avec sa logique, son identité, son attention au détail.

Avec Exil, Cécilia Pascal revient à ce qu’elle appelle « un plaisir simple, dans sa version minimaliste : pas de règles, pas de mise en place, pas de scénario dans lequel s’immerger, juste la satisfaction de se casser la tête sur des énigmes variées, originales et ludiques ».

Une ambition : faire d’Exil le compagnon de l’été

Le choix de parler d’Exil à la veille de l’été n’est pas anodin. Dans une période de déplacements, de pauses improvisées, de moments partagés entre amis ou en famille, ce carnet s’invite comme une alternative ludique aux écrans, capable de favoriser l’interaction réelle et la stimulation intellectuelle.

« On se cale en terrasse pour résoudre une ou deux énigmes, on le sort pendant un long trajet, on joue avec des amis à l’apéro, on connecte avec ses ados plutôt que de traîner sur les réseaux sociaux… » confie la créatrice. Cette envie de réintroduire du jeu qualitatif dans les interstices du quotidien est au cœur de la démarche.

Un smartphone, un crayon de papier et des méninges affûtées suffisent. Jeu très bien ficelé comme d’habitude, tout le monde cherche et trouve… Les 500 km sont passés crème, ont dit les ados.

Julie