Sortie du livre Naturalia II du photographe Jonk : un livre poétique sur les lieux abandonnés repris par la nature, préfacé par Yann Arthus-Bertrand

“La nature est la plus forte… Quoiqu’il advienne de l’Homme, elle sera toujours là.” Voilà en substance le message délivré par le photographe Jonk dans son livre Naturalia II, un nouvel opus de sa Chronique des Ruines Contemporaines.

Fidèle à son obsession, cet artiste hors norme a continué à parcourir le monde à la recherche de lieux abandonnés, hors-du-temps.

Il souligne : “Aujourd’hui, j’en ai visité plus de 1500, dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. Avec le temps, mon intérêt s’est concentré  sur ce qui m’apparait le plus fort dans ce vaste sujet de l’abandon: les lieux repris par la Nature. Ce thème s’est imposé naturellement de par la conscience écologique qui m’anime depuis mon plus jeune âge et la force du message qu’il porte : la question de la place de l’Homme sur Terre, et de sa relation avec la Nature.”

Trois ans après Naturalia, il donne ici à voir 221 photos réalisées dans 17 pays. Chaque cliché diffuse une étrange poésie, comme une invitation à méditer sur le temps qui passe et sur les éphémères créations de l’Homme.

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Des photos qui éveillent les consciences, sans sombrer dans le pessimisme

L’impact de l’Homme sur son environnement n’a jamais été aussi fort… L’Homme construit, l’Homme abandonne. A chaque fois pour des raisons qui lui sont propres. La Nature n’a que faire de ces raisons. Une chose est sûre, quand l’Homme part, Elle revient et reprend tout.

Durant ces trois dernières années, Jonk a constaté d’importants changements sur le plan écologique.

D’abord, force est de constater que la situation s’est dégradée, avec des espèces qui disparaissent tous les jours. Le réchauffement climatique perdure et entraine des catastrophes naturelles à répétition : inondations, incendies, sécheresses, etc.

Ensuite, ce qui est plus positif, la conscience collective s’est largement éveillée. Le photographe garde donc de l’espoir pour l’avenir. Il précise :

Nous sommes encore loin de l’engagement nécessaire pour faire réellement bouger les choses, mais elles vont clairement dans le bon sens. Des millions d’initiatives voient le jour, positives et fédératrices. J’espère que mes photos et le message qui les accompagnent apporteront une petite pierre à l’édifice.

Piscine au Danemark

Piscine au Danemark

Jonk, le seul photographe au monde spécialisé dans les lieux abandonnés repris par la nature

Les clichés de Jonk surprennent, interpellent, questionnent. On se surprend à imaginer l’histoire derrière l’image, à s’interroger sur les causes ayant fait partir les hommes qui ont tout laissé derrière eux. On admire, presque malgré soi, la force de la Nature, qui revient toujours reprendre sa place.

En mars 2018, Jonk sort le livre Naturalia qui regroupe ses premières photos sur le sujet. Sa démarche singulière est immédiatement remarquée. L’historien et archéologue Alain Schnapp, auteur de nombreux ouvrages sur le thème des ruines et ancien directeur de l’Institut National de l’Histoire de l’Art, signe notamment sa préface.

Il écrit : ” Entre nature et culture, l’œuvre photographique de Jonk est en quelque sorte le prolongement de cette vision duel des ruines. D’une part, l’interprétation des ruines comme un fait social et d’autre part, une vision artistique qui privilégie une approche presque organique.

Son objectif d’appareil photo, à travers les photographies aux couleurs douces, nous emmène dans un voyage à travers de hautes structures architecturales souvent complètement envahies par les mauvaises herbes errantes, d’immenses coquilles de béton ou d’acier tombées en ruine, ainsi que de véhicules, voitures, avions et chars.

Toutes ces images sont marquées par des signes de décrépitude, de vieillissement ou de délabrement. Les ruines, semble-t-il nous dire, ne sont qu’une étape du processus, suivies plus tard par des tas de gravats, et plus loin encore, rien de plus que les traces ou les vestiges de ce qui a précédé.”

A travers cette série et avec ses modestes moyens de photographe, Jonk parle un langage universel et tente de relever le défi écologique qui se présente à chacun d’entre nous. Il veut donner à voir autrement les traces du passage des Hommes pour inviter à réfléchir sur le rôle que nous avons tous à jouer sur cette Terre.

Aujourd’hui, trois ans après la sortie du premier volume, il livre enfin une suite à son exploration de tous ces lieux abandonnés.

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Scène de spectacle à Taïwan

Extrait de la préface de Yann Arthus Bertrand

“Quand j’ai rencontré Jonk pour qu’il me présente son projet, j’ai senti la passion qui l’anime, l’obsession même. J’aime les gens passionnés, ce sont eux qui font avancer les choses. […]

Ce que fait Jonk avec son travail Naturalia porte un message fort : montrer à quoi ressemblerait la Terre si l’Homme venait à disparaître. Ce message pourrait être apocalyptique. Or la manière utilisée ne l’est pas du tout. En choisissant soigneusement les lieux qu’il montre, Jonk se sert de la beauté pour faire passer son message. La sobriété des cadrages pousse encore plus ce message. Jonk s’efface derrière ce qu’il montre.

Une belle photo, simple, sans artifices, supplante tous les discours, permet d’avertir qu’il y a urgence, que la menace est réelle, que l’Homme tient son avenir entre ses mains, qu’il est trop tard pour être pessimiste et que l’heure est à l’action. Grâce à son travail, il essaie de faire prendre conscience qu’il est urgent de se mobiliser. Il veut amener l’écologie au cœur des consciences.

Tellement d’images circulent qu’elles ne nous étonnent plus, les ravages des cyclones, les incendies de forêts, il est dur de toucher et ses photos amènent un angle intéressant et méritent d’être diffusées. Tout le monde ne peut pas être bon photographe, mais si vous avez ce sens du cadrage, qui est quelque chose d‘assez inné, alors ce n’est pas très difficile de faire de bonnes photos. Jonk a ce sens du cadrage. […]

Jonk s’engage à sa façon, en parcourant les lieux abandonnés par l’Homme et repris par la Nature et en les diffusant accompagnés d’un discours écologique. Cet engagement le rend heureux. L’engagement rend heureux ! Il aime ce monde et il n’y a que l’amour qui sauvera la vie sur Terre.”

Cimetière de voitures en Suède

Cimetière de voitures en Suède

Une communauté qui attend déjà avec impatience la sortie du livre

Voici un aperçu des lecteurs.trices, de France et d’ailleurs :

“Le volume 1 était déjà une réussite, j’ai hâte de découvrir le n°2 ! Pourvu que la souscription aboutisse !”

“Amazing work your doing, this book will be a gift to my family , to encourage them to head out and explore this planet with all of its hidden views.”

“Ce projet est une œuvre poétique et essentielle dans la transition écologique. Avec grand plaisir pour échanger, co-créer et nous inspirer mutuellement !”

“J’ai déjà le volume I et vous suit sur IG, j’adore vos projets”.

“Great Project! I found you on Instagram a year ago and now I am happy to see a book of you. This will be my first professional photography book so it would be nice if you leave a personal message for me. Wishing you all the best!”

“Congrats, with all my support! My husband Alistair loves your work and introduced me. Pls sign the book for him, good luck and keep it up”

“Ouf, je peux rattraper mon retard et commander ces 2 beaux livres. Bravo Mr Jonk pour ces beaux projets qui nous permettent de voyager à travers ton regard porté sur le monde. J’espère que j’aurais une dédicace.”

A propos de Jonk, un photographe atypique

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Jonk, 36 ans, habite à Paris.

Amoureux de la photographie depuis son plus jeune âge, il décide de quitter le métier qu’il exerce depuis une dizaine d’années dans la finance pour vivre de sa passion à temps plein.

Depuis presque trois ans, il a déjà publié 5 livres avec de belles maisons d’édition.

Pour son sixième livre, Naturalia II, il se lance dans une aventure différente : l’auto-financement via la création de sa propre maison d’éditions (Jonk Editions) destinée à soutenir cette publication mais aussi ses nombreux autres projets à venir.

Aujourd’hui, Jonk expose à travers le monde (Paris, Luxembourg, Chine…) et il a déjà gagné des concours internationaux (notamment Earth Photo 2020).

Son travail a été publié sur de prestigieux supports papiers (Der Spiegel, Corriere della Sera, Lonely Planet, Le Monde, Ouest France, GQ, Télérama…) ou internet (National Geographic, New York Post, Smithsonian, ArchDaily, AD, BBC, The Guardian…).

Il envisage de publier un Naturalia III dans 3 ans.

Informations Pratiques

Naturalia II de Jonk

  • 240 pages
  • Couverture rigide
  • Bilingue français et anglais (textes traduits par une traductrice professionnelle)
  • 220 photos avec légende réalisées dans 17 pays
  • Préface de Yann Arthus Bertrand
  • Prix : 40 €

Pour en savoir plus

Site web : https://www.jonk-photography.com/

Facebook : https://www.facebook.com/UrbexionsPhotos

Instagram : https://www.instagram.com/jonjonkkkk/

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