“Ça m’agace” de Marion Du B’, un roman feel good qui invite à revenir à l’essentiel

À l’heure du déconfinement et des vacances, il est enfin possible de ressortir dans les rues à visage découvert, d’apprécier le chant des oiseaux, de se promener dans des parcs à nouveau remplis d’enfants…

La pluie joue à cache-cache avec le soleil, la végétation luxuriante se laisse admirer sans qu’il soit nécessaire de courir après le temps.

Alors maintenant que la vie reprend ses droits, pourquoi ne pas ouvrir ses rideaux pour laisser (r)entrer la lumière dans notre existence ?

Nous sortons tous d’une période complexe et sans précédent. Mais elle a aussi eu des vertus positives : enfermés durant des semaines, les gens ont pu prendre conscience que la société de consommation et les réseaux sociaux avaient leurs limites.

C’est en tout cas ce que nous invite à faire Marion Du B’ avec son roman “Ça m’agace” (éditions Chafouine) ! Il commence par un gros coup de gueule mais, très vite, l’humour et l’autodérision prennent le dessus.

En suivant les aventures de Noah, une jeune fille partie en Inde avec une amie, ce livre décapant nous pousse à poser un regard différent sur les choses, celui qui nous rendra heureux.

“Ton bonheur dépend du regard que tu poses sur les choses”

couverture livre

Et si le bonheur était déjà là ?

Avec “Ça m’agace”, Marion Du B’ invite chacun d’entre nous à mettre sa vie sur pause, à éteindre la télévision, à sortir des réseaux sociaux… pour prendre (enfin !) le temps de regarder autour de soi.

Plutôt que de courir après tout ce qui manque, elle propose de changer de perspective et de savourer tout ce qui est déjà là.

Car comment être heureux lorsqu’on regarde en permanence ce qui nous manque et que nous ne possédons pas (encore) ?

La société nourrit en permanence l’illusion que notre bonheur sera dans la prochaine acquisition que nous ferons. Mais force est de constater que nous ne sommes JAMAIS rassasiés ! Et pour cause : après chaque nouvel achat, nous en voulons toujours plus, passant à côté du constat que nous possédons déjà TOUT ce dont nous avons besoin.

Notre société moderne entretient ainsi en chacun de nous une frustration qui grandit jusqu’à finir par installer entre les individus le fossé de l’agressivité. Nous sommes devenus des consommateurs effrénés, des êtres aigris et envieux des autres.

Marion Du B’ souligne :

Dans ce nouveau monde où l’intensité de notre expérience dépend du nombre de « like » qu’obtiendra la photo immortalisant l’événement et de ce à quoi on la compare, l’autre est devenu le seul juge de la valeur de nos actes, de notre humeur, de notre beauté, de notre bonheur…

Un hommage à la gratitude, à l’instant présent et aux petits bonheurs simples

“Ça m’agace” est une invitation à revenir à l’essentiel et à comprendre que le bonheur ne dépend que de soi.

Marion Du B’ nous invite à changer notre regard sur les choses, suggestivement, avec humour et autodérision, au travers d’un voyage de l’autre côté du globe, dans l’un des pays les plus pauvre de notre planète : l’Inde.

Dans ce roman aux allures de journal intime, les lecteurs.trices suivent les aventures de Noah, une jeune fille bien décidée à reprendre sa vie en main et à contrôler sa destinée.

Doit-elle rechercher un travail pour une vie stable ou repartir pour un ailleurs meilleur ? Afin de trouver la réponse, elle entreprend avec sa meilleure amie, un voyage spirituel en Inde. Et ceci, peut être, avant de tout quitter définitivement…

La plume de l’auteure, hilarante avec son style provocateur, donne naissance à un livre percutant, pittoresque et bouleversant de sincérité. Comme un plat indien aux milles saveurs, les surprises sont au rendez-vous. Au fil des pages, les lecteurs.trices sont emmenés au sommet d’eux-mêmes…

Au programme : de la drôlerie, des plans foireux, des intoxications alimentaires humiliantes… et autant de situations cocasses qui font jaillir un cocktail d’émotions explosif.

“Ça m’agace” est le troisième roman mettant en scène Noah, après “Je suis tombée amoureuse de lui le jour où je l’ai quitté” et “La bombe humaine c’est moi”.

La genèse du roman

Ce projet est né d’un voyage en Inde que Marion Du B’ a réalisé avec sa meilleure amie il y a quelques années. Elles voulaient se confronter à la misère du monde… et elles ont rencontré dans ce pays le bonheur à l’état brut.

Marion Du B’ confie :

Ces gens qui ne possèdent rien ont pourtant une lumière pure dans les yeux, la lumière de l’alignement de l’âme, de ceux qui se contentent de ce qu’ils ont. Je n’ai rien vu de tel dans les yeux des gens de mon entourage et en vingt-cinq ans de vie sur terre, je ne crois pas avoir déjà croisé ce regard dans le miroir.

Bien plus tard, lors d’une tournée de dédicaces dans les tabacs-presse du Sud-Ouest, Marion Du B’ est choquée et profondément attristée de découvrir que plus de neuf clients sur dix venus faire des achats repartaient avec des tickets de loto.

Elle comprend qu’ils jouent dans l’espoir d’une vie meilleure, qu’ils sont malheureux de leurs conditions actuelles. Tous attendent de gagner au loto pour commencer à vivre la vie de leur rêve. Et s’ils avaient déjà tout ce qu’il leur fallait entre les mains pour être heureux mais qu’ils ne regardaient pas au bon endroit ? Et s’ils ne gagnaient jamais ?!!!

Marion confirme :

Nous passons notre vie à chercher ailleurs ce qui se trouve déjà en chacun de nous. L’autre apparaît toujours comme LA solution miracle. Et si ce n’était pas celui-ci, ce sera peut-être celui-là ?

Extrait

“ Nous voilà alors en train de descendre de la jeep conduite par Abdellah.
Abdellah est un Indien très charmant, mais ne l’incitez pas à sourire, question chico c’est le joyeux bordel.
« Halloween » avant l’heure, Freddy les dents de la nuit ?
Bref, c’est flippant.

Dans le désert, mon chameau marche en tête, tiré par Freddy, celui d’Anaëlle est accroché au mien et celui de Patrick (l’Anglais) est loin derrière et donne du fil à retordre au jeune Indien qui nous a rejoints.
Après une heure et demie de marche dans les dunes, j’aperçois un amas de paille et me demande « tiens, qui a bien pu foutre ça là, en plein milieu de nulle part ? »
Nous nous arrêtons et je dis à Anaëlle : « Ah, ça y est, on doit faire une pause. »
L’amas de paille est en fait une cabane d’où Freddy sort deux sortes de paillasses troués, puis trois matelas miteux et nous invite à nous y reposer.
Je lui demande dans combien de temps nous allons repartir.
Sa réponse : « Demain matin. »

Le Freddy est un individu très farceur.

Je rigole.
Lui, n’a aucune réaction.

Un ange passe.

Toujours rien…

Il joue bien son rôle, le con.
Il ne lâche rien.
On attend le moment où il va dire qu’il plaisante. Mais ce moment n’arrive pas.
J’avalerais bien ma salive de travers si je n’étais pas totalement déshydratée.

Tout ceci est une énorme blague.
Il n’est même pas 18 heures, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir foutre jusqu’à demain ?
Tout comme la piscine sans eau, nous nous sommes fait avoir comme des bleues.

Samantha de Sex and the City me murmure à l’oreille sa sarcastique rengaine : « Prends-moi pour une conne une fois, honte à toi, prends-moi pour une conne deux fois… honte à moi ! »

Nous avons passé la nuit à la belle étoile, certes, mais sur une paillasse toute pourrie, du sable plein la face au moindre coup de vent.
Vivement la prochaine étape du voyage. ”

À propos de Marion Du B’

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Marion Du B’, 34 ans, est née dans le Sud-Ouest de la France. Elle est auteure depuis plus de dix ans.

Marion a notamment écrit une saga Rock’N’Roll et percutante, en trois romans, dans le style du journal de Bridget Jones.

Formée depuis 2017 à la PNL, à la communication non violente, à diverses techniques de développement personnel et de postures bienveillantes envers son prochain, elle écrit des romans thérapeutiques, au style complètement déjanté qui font tout simplement du bien aux lecteurs. Ils les conduisent en effet, sans qu’ils en soient forcément conscients au départ, vers un mieux-être intérieur.

Tel un stand-up littéraire, ses livres sont le reflet de la vie qu’elle vit, tout en couleurs, haute en émotions ; celle d’une génération blessée mais pleine d’optimisme.

Début 2020, l’auteure monte sa propre maison d’édition, Chafouine éditions, avec un objectif : publier un roman hors-série, totalement atypique, dont elle sera elle-même l’héroïne et qui constituera un témoignage sur le décès de sa maman survenu en 2016.

Depuis le 1er avril, ses livres sont diffusés par les éditions CAIRN. Cet été, ils sortiront également en format audio, lus par l’auteure. Une approche totalement inédite au vu du sujet traité !

Pour en savoir plus

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