Sortie livre : “Les Maladies du Bien”, le premier roman initiatique de Yan Serre

L’invitation au voyage apparaît dès la couverture des « Maladies du Bien ». La mer et les bateaux qui apparaissent au loin sont autant de métaphores de nos états intérieurs fluctuants sur lesquels il faut apprendre à voguer pour arriver à bon port. Le lecteur se laissera embarquer dans une histoire captivante et poétique qui, au fil des pages, le conduira vers l’autre rive où il se révélera à lui-même. Un océan sur lequel on ferait aisément iriser son propre nom, redécouvrant la part lumineuse de notre Être.

« Le bonheur ne s’atteint pas en appliquant quelques recettes miracles ».

Voilà la réflexion qui teinte l’esprit à la clôture du premier roman initiatique de Yan SERRE : « Les Maladies du Bien ».

Là où tous ces manuels encyclopédiques de « développement personnel » ou de « pensées positives » peuvent finir par laisser un goût amer à celles et ceux à qui l’on a promis la félicité assurée et garantie en quelques leçons, il nous invite à prendre en considération les singularités de chacun sur son cheminement spirituel.

Yan SERRE, voyageur dans tous les sens du terme, a choisi d’adopter une démarche radicalement différente et ce parce qu’il se laisse deviner à lui-même que le bonheur est le fruit d’un cheminement mêlant questionnement, dépouillement et avancées. Ainsi, Yan a fait le choix de transmettre ses pépites d’éveil à travers un roman.

Après les deux tomes de « Népalsolo », un récit qui avait conduit les lecteurs dans les montagnes de l’Himalaya, il publie cette première épopée réaliste et initiatique. Une œuvre à la fois inspirée et inspirante. Pure fiction? Autobiographie totale ou partielle ? Plane là un mystère certain sur la part de Yan dans Théophile, un personnage aussi singulier qu’à la quête universelle. Clé de voûte du récit, un amour aussi jouissif que progressif de la nature et du genre humain qui permet d’avancer et de se réaliser pleinement ! Reste aux lectrices et aux lecteurs à aiguiser leur ressenti sur le cheminement parfois à la limite du déraisonnable de Théophile… Tantôt tiraillé entre la félicité et l’anéantissement, la découverte de l’ouvrage interpelle sur nos propres questionnements intérieurs.

Subsiste une certitude : “Les Maladies du Bien” sonne tel un de ces livres qui continue à jouer sa petite musique à l’intérieur de nous bien après que la dernière page ne soit tournée.

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Yan Serre nous précise :

L’Homme peut grandir, avancer et évoluer. Ce lent apprentissage aide à réveiller nos forces intérieures, les seules qui soient capables de nous porter quand la vie nous bouscule. Ce sont elles qui libèrent aussi les semences de la sérénité et de la plénitude, tant intérieures qu’extérieures. Avec “Les Maladies du Bien”, j’ai souhaité surfer sur une mystérieuse « fiction » afin que chacun, au détour d’un chemin de cette aventure initiatique, puisse découvrir de nouvelles portes à ouvrir dans sa propre vie.

Un extrait des “Maladies du Bien”

 “Son égoïsme s’effritait peu à peu là où Jacques avait davantage démonté, l’air de rien, un pan de son illusoire forteresse. La suffisance de Théophile lui sautait aux yeux, sans échappatoire possible, le laissant face à sa petite personne. Il pouvait ainsi se voir, et comme jamais, tel qu’il était ! Avec une sérénité certaine, Jacques avait l’art singulier de continuer à démanteler ses arguments fallacieux. Il lui montrait ce qu’il pensait, avec certitude, être le seul à savoir le concernant. Son égocentrisme était en totale liquéfaction et le laissait dans l’incapacité de s’énerver. Il l’avait rendu prisonnier de son propre jeu : prise de conscience soudaine de ces années gâchées et passées à construire un édifice sans fondement et complètement bancal. «Cette frêle construction : c’est moi !» s’avouait péniblement Théophile. Un petit «Je» tout étriqué et rabougri se contemplant si majestueux et beau.”

 

Yan SERRE, éveilleur et voyageur

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Originaire du nord Finistère, de Brignogan plages, Yan nourrit une passion pour la littérature et la nature depuis son plus jeune âge (il écrit depuis l’âge de 12 ans). Les mondes de la philosophie et de la spiritualité l’attirent très rapidement et c’est ainsi qu’il se met à lire Descartes puis Platon dès la classe de 3ème.

D’un tempérament solitaire et aventurier, son enfance est portée par deux grands rêves : parcourir le globe seul par les mers et aller découvrir l’Himalaya. Il suit des études de philosophie puis exerce pendant cinq années au sein de l’Éducation nationale. Il a pourtant peu à peu envie d’indépendance et d’introspection. C’est alors qu’il se met en quête de tout ce qui pourrait l’aider à mieux vivre et à libérer son esprit de son quotidien matérialiste. Il découvre le yoga et le bouddhisme vers ses trente ans, mais décide surtout de voyager plus et mieux ! Il multiplie les départs, d’abord en Europe puis dans le reste du monde. A l’hiver 2012, il entame un voyage initiatique en direction du sommet de l’Everest en solitaire, sans guide, sans porteur et sans moyen de communication. Cette expérience le transforme, humainement et spirituellement parlant. De retour, il est poussé par une incroyable envie de changer de vie et de se consacrer à la recherche du Soi. Il quitte son emploi pour créer sa propre société Terrévada afin de venir en aide aux artisans rencontrés au Népal.

Sous les encouragements et à la demande de ses proches, il se lance dans sa passion d’écriture en publiant un premier livre qu’il auto-édite par choix, comme un pas de plus dans sa démarche d’indépendance mais toujours guidé par l’envie de partage. Il s’agit de “Népalsolo”, un premier livre qui sera par la suite suivi d’un deuxième tome axé sur “La révélation de soi”.

En 2016, il choisit d’adopter un style de vie différent, pour cela il se sépare d’une très grande partie de ses affaires personnelles afin d’acheter un camping-car, un lieu dans lequel il vit une grande partie de l’année et grâce auquel il peut poursuivre sa quête d’une vie plus indépendante et nomade. Il y approfondit son désir de partir à la rencontre des autres en leur faisant découvrir ses livres et les révélations découvertes lors de ses voyages.

Pour continuer dans cette démarche d’ouverture, Yan se tourne alors vers la rédaction d’un premier roman. Constatant que les sommets de l’Himalaya sont en réalité partout, en chacun de nous, il souhaite transmettre au plus grand nombre des pistes pour avancer sur la voie du développement spirituel qu’il a lui-même accompli sur plusieurs décennies.

Pour en savoir plus

Présentation du livre

Les éditions Terrévada : https://terrevada.com/

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