Les producteurs et artisans de la bio qui ont fidélisé leurs clients après le confinement sont ceux qui sont digitalisés [résultats sondage BioToutCourt.com]

La consommation de produits bios est de plus en plus ancrée dans les habitudes des Français. Les taux de croissance du marché de la bio sont très élevés : de nouveau +13,5% en 2019 par rapport à 2018.

Et les producteurs suivent !

C’est ainsi que 67% des produits bios consommés en France proviennent de France (chiffre stable vs 2018) : choisir la bio, c’est dynamiser nos territoires, développer l’économie locale, encourager la proximité et garantir la qualité des produits qui finissent dans nos assiettes.

Durant le confinement, beaucoup de Français ont fait le choix d’aligner leurs valeurs avec leurs habitudes de consommation, et se sont rapprochés directement des producteurs pour acheter leurs aliments bios.

Qu’est-il advenu de cette consommation en direct après le confinement ? Les Français ont-ils gardé leurs habitudes ?

L’entreprise solidaire d’utilité sociale BioToutCourt, qui est une plateforme digitale de vente directe simple entre consommateurs et agriculteurs de produits bios, a mené l’enquête et dévoile aujourd’hui les résultats de son sondage.

Le fait marquant : ce sont les producteurs les plus digitalisés qui ont réussi à fidéliser leur clientèle après la fin du confinement. Ceux qui avaient déjà un site en place ou une visibilité sur la toile, ont pu rebondir plus positivement pendant le confinement :

  • Pour 50% des producteurs/artisans de la Bio, internet est un bon moyen de développer les ventes ;
  • Pour 70% d’entre eux, le web demeure un outil de communication excellent pour se faire connaitre ;
  • Mais Internet reste cependant un obstacle compliqué parfois par un manque de maitrise des outils (pour plus de 40% d’entre eux) ou un coût trop prohibitif (pour plus de 29% d’entre eux).

Certains producteurs ne savent pas par quel bout prendre le virage du digital !

Ces résultats valident le modèle BioToutCourt : en permettant aux consommateurs de trouver près de chez eux des producteurs bios en quelques clics ; en aidant les producteurs de produits bios à trouver des clients et leur vendre leurs produits en direct (donc avec des marges supérieures et sans rien payer puisque BioToutCourt est gratuit pour eux), BioToutCourt contribue à une bonne alimentation ainsi qu’à une juste rémunération des agriculteurs de la Bio, avec un impact très faible sur le climat.

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Le monde de la Bio en circuit court face aux défis de la pandémie de Covid-19

Parce que BioToutCourt organise les ventes des producteurs et artisans de la Bio en circuits courts, la Dream Team a décidé d’interroger directement près de 26 000 d’entre eux, partout en France, pour savoir comment ils réussissent à traverser la pandémie de Covid-19 et la crise économique qui en découle.

Parmi les répondants, 67% des producteurs/artisans de la Bio pratiquent la vente à l’exploitation, 44% en magasin AB, 35% sur les marchés, 26% en association de type AMAP, 17% en drive et 16% en restauration collective. Les autres circuits tournent autour de plus ou moins 10%.

Le premier constat qui s’impose est que la plupart d’entre eux, à différents degrés en fonction de la classe d’âge et des types de métiers parfois très différents de la production agricole ou l’artisanat bio, ont perçu un impact sur leur activité.

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Un bouleversement des circuits de distribution

Un bon tiers des producteurs/artisans de la Bio ont souffert au 1er trimestre, notamment parce qu’ils ont dû raccourcir pendant la période leur nombre de circuits de vente.

D’ailleurs, en raison de l’annulation de nombreux événements et des mesures sanitaires adoptées (fermeture des écoles, des restaurants…), la vente en foire/salon, en restauration collective et en CHR a été particulièrement touchée, avec des taux supérieurs à 50% d’impact négatif.

De même, la vente sur les marchés, habituellement plébiscitée par les consommateurs, affiche cette année un résultat mitigé. L’explication n’est pas à chercher bien loin : certains marchés ont été fermés pendant le confinement, et, même lorsqu’ils ont pu ouvrir, la peur du risque de contamination a dissuadé de nombreuses personnes d’opter pour ce canal d’achat.

Les producteurs et artisans ont donc dû s’adapter en développant la vente à l’exploitation pour tirer leur épingle du jeu.

L’explosion des ventes en circuits courts

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Une tendance forte se dégage : les consommateurs ont eu massivement recours à la vente en direct (même si les magasins spécialisés Bio affichent un faible impact négatif).

  • La vente directe à l’exploitation s’est développée (parmi les producteurs, les maraîchers s’en sortent mieux grâce à ce canal de distribution) ;
  • La vente en drive affiche plus de 51% d’impact positif ;
  • La vente en points relais (lieux de click&collect) a augmenté de 16 % (une hausse limitée car tous n’étaient pas forcément ouverts sur l’ensemble de la période) ;
  • Les circuits courts (AMAP, associations de producteurs et d’artisans…) ont vu une augmentation notable des demandes d’adhésion et des ventes.

Toutefois, il faut noter que l’élan pour le circuit court semble être retombé après l’été.

Catherine Ecran, co-fondatrice BioToutCourt, souligne :

Manque de fidélité des consommateurs ? Baisse de leur niveau d’engagement ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation mais il faut surtout rechercher du côté du manque d’outils digitaux au service des producteurs et des artisans. Entre la rentrée scolaire et la reprise du travail, les Français ont besoin de solutions adaptées aux contraintes du quotidien, telles que la vente en ligne.

Le digital, un accélérateur de croissance pour les producteurs & artisans Bio

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La technologie numérique, lorsqu’elle est bien utilisée, représente une formidable opportunité de développement pour les producteurs et artisans Bio.

L’enquête menée par BioToutCourt montre nettement l’intérêt de développer leur visibilité en ligne, y compris pour les plus petits d’entre eux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : pendant le confinement, ceux qui s’en sont le mieux sortis sont ceux qui avaient déjà un site en place ou qui étaient présents sur le web.

Les producteurs et artisans en ont d’ailleurs conscience :

  • Pour 50% des producteurs/artisans de la Bio, internet est un bon moyen de développer les ventes ;
  • Pour 70% d’entre eux, le web demeure un outil de communication excellent pour se faire connaitre.

Alain & Valérie Crochot, co-fondateurs, partagent ce constat : “Nous sommes des maraîchers engagés et passionnés par le soin que nous apportons à la terre. Nous avons choisi dès notre installation de distribuer nos produits uniquement en amaps, circuits courts et ventes directes à la ferme. C’est pour nous le seul moyen de privilégier le lien humain et la juste rémunération de notre équipe. Cela n’empêche pas de le faire avec des outils simples et innovants qui sont un réel gain de temps !”.

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Alors pourquoi sont ils si peu nombreux à franchir le pas ? Tout simplement parce qu’ils ne savent pas comment procéder face à des outils jugés trop complexes (pour plus de 40% d’entre eux) ou à des prestataires réclamant un coût prohibitif (pour plus de 29% d’entre eux).

Il est donc impératif de leur proposer une solution “zéro prise de tête” qui soit immédiatement opérationnelle et sans impact sur leur trésorerie.

Catherine Ecran confirme :

Avec BioToutCourt, nous offrons aux producteurs et artisans un outil “clé en main”, très simple d’utilisation, qui va les aider à se développer vite et bien sur Internet.

BioToutCourt : le circuit court vraiment accessible à tous

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Parce qu’il est urgent de développer l’économie locale et une agriculture respectueuse des Hommes et de la planète, BioToutCourt offre aux producteurs et artisans Bio une plateforme digitale gratuite pour développer leurs activités en circuit court.

C’est pour cela que la plateforme adopte une démarche avant-gardiste et 100% solidaire : ce sont les consommateurs qui, grâce à leurs achats, contribuent à financer les services proposés aux producteurs.

Guillaume Lucien, co-fondateur et expert digital de l’équipe, précise :

Le modèle centré sur la contribution des consommateurs, et non des producteurs, est totalement atypique, et nous tenait vraiment à cœur. Il s’inscrit dans une démarche collective de soutien à ceux qui nous nourrissent, dans le respect de l’humain et de la nature.

Un concept novateur qui séduit : en 1 an à peine, il fédère déjà plus de 75 producteurs autour de 170 points relais et circuits courts et 20 000 consommateurs-contributeurs.

Une initiative lancée PAR et POUR les producteurs et artisans de la Bio

BioToutCourt a été imaginé pour apporter une réponse concrète à ceux et à celles qui se battent tous les jours pour promouvoir un “monde d’après” éco-responsable et éthique.

Loin des grands discours, le but est donc ici de leur proposer un outil qu’ils vont pouvoir utiliser tous les jours, facilement, et qui prend en compte la réalité de leur métier.

Catherine Ecran, commente : “Notre ambition est de concilier les valeurs portées par le monde du Bio et des circuits courts à la simplicité d’utilisation du digital. Gérante d’AMAP depuis plus de 10 ans, je connais parfaitement les contraintes que l’on rencontre au quotidien pour la gestion, les paiements et la communication avec les membres de sa communauté. Nous avons conçu l’outil dont nous avions besoin. “

Avec BioToutCourt, consommer, c’est contribuer !

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En passant par BioToutCourt, les consommateurs pour qui l’achat responsable est une priorité, contribuent à hauteur de +6% de leurs achats : ainsi, pour un panier de produits de 50 euros, le consommateur paye 53 euros.

Ces 3 euros servent à financer le développement et la maintenance de la plateforme mise à disposition gratuitement auprès des producteurs.

Une mécanique vertueuse permettant de soutenir concrètement leurs efforts puisque BioToutCourt prend même en charge les 2,4% de frais bancaires. BioToutCourt n’encaisse pas l’argent des producteurs.

Répartition de la contribution de la majoration de 6% demandée aux consommateurs :

  • 20% TVA ;
  • 35% Frais bancaires sur les paiements ;
  • 20% Frais de fonctionnement ;
  • 15% Nouvelles fonctionnalités ;
  • 10% Aide à l’installation en Bio (reversée à une association partenaire).

BioToutCourt est agréée Entreprise solidaire d’utilité sociale. Le projet est soutenu par Initiactive 95, France Active et la Caisse des Dépôts.

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Pour en savoir plus

Site web : https://biotoutcourt.com/

Blog : https://blog.biotoutcourt.com/

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