À Nice, le Cours Saleya n’est pas qu’une carte postale. C’est un théâtre à ciel ouvert où le soleil, les conversations et les parfums se croisent dans un désordre harmonieux. Entre le marché aux fleurs, les façades pastel et la rumeur des terrasses, un lieu attire depuis peu l’attention des Niçois avertis.
Le Barbacane, relancé à l’été 2025, y a trouvé sa place comme une évidence, à mi-chemin entre le bar à cocktails d’auteur et le refuge méditerranéen.
Derrière cette renaissance, Christophe Philippe Oggier, entrepreneur helvético-espagnol à la trajectoire internationale, a voulu créer un lieu fidèle à son parcours : un espace de partage où l’élégance reste naturelle, où la mixologie se vit sans artifices, et où Nice retrouve une adresse sincère, ouverte et ancrée dans son temps.
Sous le soleil du Cours Saleya, un écrin de fraîcheur et de caractère
Le Barbacane se fond avec élégance dans le Vieux Nice.
Sur le côté nord du Cours Saleya, baigné de soleil du matin au soir, la terrasse respire le Sud. Des tables blondes, un mobilier simple, quelques touches de bois de cèdre, la musique qui accompagne sans couvrir les conversations.
Dès l’entrée, on comprend que le lieu a une âme. L’équipe s’affaire derrière le bar, les verres tintent, les herbes fraîches exhalent leur parfum. Ici, la précision du geste se marie à la décontraction méditerranéenne.
La carte est inspirée : une douzaine de cocktails signatures, des mocktails et grands classiques revisités. Chaque création repose sur des produits frais, choisis avec soin, et une technique de mixologie précise, sans effet gratuit.
Mais la véritable singularité du Barbacane réside dans cette promesse rare : créer un cocktail à son image.
Le barman écoute, observe, interroge. Il compose selon les goûts, les humeurs, parfois même un souvenir que le client évoque. “Vous aimez l’amertume ? L’acidité légère ? Un parfum de vanille ?” Le geste devient dialogue, le verre, une confidence.
Ici, le sur-mesure devient un art de la conversation. Et c’est peut-être ce qui rend le lieu si attachant : tout semble pensé pour vous, sans jamais le dire.
Un voyage dans le voyage : la cave à cigares
Sur le côté, à l’abri de la chaleur et du tumulte, un espace discret prolonge l’expérience : une cave à cigares.
Pas une vitrine ostentatoire, mais un véritable sanctuaire du tabac.
On y trouve les incontournables cubains, bien sûr, mais aussi des cigares venus du Nicaragua, du Honduras, de République Dominicaine, choisis pour leur complexité et leur authenticité.
Loin d’une approche élitiste, cette cave s’adresse aux curieux. On peut s’y initier, comparer, découvrir. Certains soirs, l’atmosphère s’alourdit d’une note épicée : celle du cigare que l’on allume en terrasse, avec un verre d’ambré au creux de la main.
Comme un voyage dans le voyage.
Le Barbacane, un art de vivre niçois
Le Barbacane, c’est d’abord une atmosphère.
Une ambiance solaire où les Niçois se mêlent aux voyageurs, où l’on déguste un cocktail d’exception accompagné d’une savoureuse tapas, où l’on redécouvre la douceur d’être ensemble.
L’équipe cultive un service attentif et souriant, une musique choisie avec soin, un équilibre rare entre élégance et décontraction.
Rien n’est forcé, tout est juste.
Et puis il y a cette lumière, qui glisse sur les verres givrés, ce bruissement des conversations, cette impression d’être “ailleurs sans partir”.
Le Barbacane n’est pas seulement un bar à cocktails : c’est un lieu d’expérience, une escale sensorielle dans le quotidien niçois.
Un repère pour ceux qui aiment la précision sans rigidité, la fête sans excès, la qualité sans prétention.
Christophe Philippe Oggier : un fondateur aux quatre vents
Derrière cette élégance décontractée se cache une trajectoire qui n’a rien d’ordinaire.
Christophe Philippe Oggier a grandi sur les rives du lac Léman en Suisse, diplômé de l’Université de Lausanne, il travaille dans les domaines technologique et financier.
Mais le monde l’appelle. Dès 2003, il part.
Les États-Unis d’abord, du Maine à la Californie, en passant par le Texas. Puis le Venezuela en pleine mutation politique sous Hugo Chavez, une expérience marquante.
Retour à Cleveland pendant la crise des subprimes, puis cap sur Quito, perchée dans les Andes, avant de s’établir à Lviv, en Ukraine, au lendemain de la révolution de Maïdan.
Enfin, l’Amérique du Sud l’attire à nouveau : direction le Pérou, dans le quartier de Barranco, à Lima, haut lieu de créativité gastronomique et de liberté artistique.
De ces vingt années d’exil volontaire, il garde une certitude : le goût est une culture, pas un code.
Chaque pays visité lui a appris une culture de la gastronomie, une façon différente de partager, de célébrer. À son retour en Europe en 2024, il veut recréer cet esprit : un lieu où le raffinement ne s’oppose pas à la simplicité, où l’on déguste un cocktail comme on lirait un poème.
Il trouve le Barbacane, lieu plein de promesses, au cœur du Vieux Nice. Il le reprend et avec Jean-Jacques Domard, nommé directeur de l’établissement, qui affiche une solide expérience dans le domaine de la restauration, rassemblent une équipe jeune et passionnée, et rouvrent les portes en juillet 2025.
Une ambition assumée : devenir une référence du cocktail à Nice
Porté par un succès immédiat depuis son relancement, le Barbacane ne cache pas ses ambitions : devenir une référence niçoise du cocktail, et puis pourquoi pas un nom incontournable de la Côte d’Azur.
Une ambition mesurée, fondée sur trois principes clairs :
- Une exigence absolue sur la qualité des produits, frais, locaux et sélectionnés pour leurs arômes ;
- Une créativité sans limite, nourrie des voyages et de la personnalité des barmans ;
- Une philosophie d’accueil, où chaque client est invité à vivre un moment unique.
Le tout avec un excellent rapport qualité/prix, fidèle à la vision du fondateur : offrir du haut de gamme dans un cadre décontracté, accessible et vivant.
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Instagram : https://www.instagram.com/barbacanenice/
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