“L’adieu n’est que l’espoir d’un au-revoir” : le roman choc sur les silences qui tuent, par Marie Columeau-Fouchet

Ils sourient. Ils plaisantent. Ils vont en cours. Et parfois, ils meurent. En silence.

En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15–24 ans (source). Un adolescent sur quatre confie avoir déjà songé à disparaître. Chaque jour, des jeunes vacillent dans l’ombre — et ceux qui les aiment, souvent, ne voient rien venir.

Les mots échouent. Les gestes s’égarent. On aime, mais on ne sait pas comment le dire. On devine, mais on n’ose pas nommer.

Et si la littérature pouvait entrouvrir cet espace fragile entre ce qu’on ressent et ce qu’on tait ?

C’est le pari de Marie Columeau-Fouchet, avec L’adieu n’est que l’espoir d’un au-revoir, son nouveau roman à paraître le 21 juin 2025.

Un récit sobre et bouleversant, né dans les creux de l’amour parental, les fractures de l’adolescence, et les silences que même les cris ne traversent plus. Ce livre ne délivre ni leçon, ni solution. Mais il écoute, et parfois, c’est assez pour retenir ce qui vacille.

Il y a des livres qu’on lit pour comprendre. Celui-ci, on le lit pour ne plus détourner les yeux.

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Un récit né là où les jeunes ne parlent à personne

Marie Columeau-Fouchet n’a pas écrit ce roman pour divertir. Elle l’a écrit pour accompagner ceux que la vie a laissés sans voix. Elle le dit d’emblée, et cela trace la ligne claire de son engagement.

Depuis plus de quinze ans, elle travaille aux côtés de familles en tension, d’adolescents en rupture, d’adultes à bout de souffle. Elle accompagne, elle écoute, elle observe, et surtout, elle accueille les silences sans les interrompre.

Dans ses ateliers d’écriture, elle a entendu ce que peu entendent : des douleurs qui n’ont pas encore trouvé leurs mots, des récits à demi effacés, des silences plus éloquents que n’importe quel discours. C’est dans ces interstices, là où l’émotion ne passe plus par le langage, qu’est né ce roman.

Ce roman est né de leurs mots, de leurs silences, de leur courage.

Ce livre n’est pas un roman sur les adolescents, mais sur les angles morts des adultes.

Marie Columeau-Fouchet aurait pu choisir l’essai, le témoignage, l’analyse. Elle a choisi la fiction. Non pour en adoucir la portée, mais pour en révéler la vérité sensible. Elle n’aborde pas la santé mentale comme un thème à développer mais comme un terrain, une matière vivante, un sous-texte émotionnel qui irrigue chaque page. La posture qu’elle adopte est rare : une écoute sans solution, un récit sans injonction, une fiction conçue comme un refuge.

Ce roman dit ce que les dispositifs institutionnels ne savent pas dire et ce que de nombreux parents n’osent pas penser.

Ninon : une fugue en montagne, une quête sans phrases toutes faites

Ninon a seize ans. Deux absences l’habitent : celle d’un frère, Anton, disparu tragiquement, et celle d’un père qui s’est effacé sans bruit. Son seul ancrage, c’est Titan, son chien. Sa mère est là, mais comme on tient une maison qui penche. Elle aime comme elle peut, sans savoir comment renouer. Entre elles, il reste des gestes, des regards, des silences, mais les mots ne passent plus.

Alors Ninon part. Elle suit, à distance, un homme inconnu et un enfant. Sans explication, sans but apparent. Ce qu’elle fuit, ce qu’elle cherche, le roman ne le dit pas. Il laisse deviner, à travers les détails, les manques, les décalages subtils du cœur. Le suicide n’est jamais nommé, mais il hante les marges du récit — dans le frère, dans la mère, dans tout ce qui n’a pas été dit à temps.

Il n’y a ni message, ni schéma. Juste une traversée du deuil adolescent, racontée de l’intérieur, sans modèle à suivre ni vérité à imposer.

Et puis, dans les montagnes, quelque chose se réveille. Ce n’est pas une reconstruction, ni un basculement spectaculaire.

C’est une cohérence qui revient, un lien qui tremble puis tient. Ninon ne cherche pas à devenir quelqu’un d’autre ; elle tente simplement de retrouver un point fixe, un endroit stable, dans un monde où plus rien ne tient droit.

Quatrième de couverture

Que reste-t-il lorsqu’on a perdu l’essentiel ? Peut-on réparer les liens brisés par l’absence, pardonner les silences trop longs, ou accepter les vérités les plus difficiles ? Dans ce roman lumineux et bouleversant, Marie Columeau-Fouchet explore avec sensibilité et profondeur les chemins sinueux de la mémoire, les secrets de famille, et le pouvoir inattendu des secondes chances.

Ninon est une jeune fille à la dérive, hantée par la disparition tragique de son frère Anton et marquée par l’abandon paternel. Guidée par l’amour indéfectible de son fidèle chien Titan, elle entreprend une quête audacieuse dans les montagnes, suivant discrètement les pas d’un homme mystérieux accompagné d’un petit garçon aux yeux étrangement semblables aux siens. Qui est cet inconnu au charme sauvage, dont la vie semble réglée au millimètre près, et que cache cette tendresse simple mais bouleversante envers l’enfant qui l’accompagne ?

Dans un décor de sommets majestueux et de nuits à la belle étoile, les destins s’entremêlent, révélant peu à peu les vérités enfouies sous les blessures du passé. Les rencontres imprévues, les émotions tues et les révélations inattendues ouvrent à Ninon un chemin vers elle-même et vers ceux qu’elle croyait perdus à jamais. Et tandis que le passé ressurgit avec la force d’un torrent, chacun devra choisir entre fuir à nouveau ou affronter enfin ce que l’on ne peut plus ignorer.

Avec une écriture poétique et une émotion à fleur de peau, « L’Adieu n’est que l’espoir d’un au-revoir » nous entraîne dans une exploration intime du pardon, du deuil et de l’amour qui résiste au temps et à l’épreuve. Un roman bouleversant où chaque page vibre d’une vérité profonde, d’une lumière douce, celle-là même qui, malgré les ombres, éclaire toujours la voie du retour à soi.

Ce livre parlera à ceux qui ont aimé, perdu, espéré, et qui savent que parfois, dire adieu, c’est garder au fond du cœur l’espoir fragile d’un futur retrouvé.

Extrait

Dans la douceur matinale de ce mois d’avril, Ninon avançait, décidée sur la pente escarpée. Une brume fine léchait le flanc de la montagne, et la lumière naissante dessinait autour d’elle une silhouette d’or et d’ombre. Ses pas étaient nets, sûrs, presque trop décidés pour une fille au regard aussi cabossé. Pourtant, rien dans son allure ne laissait place au doute : elle marchait vers quelque chose.

Ou peut-être fuyait-elle tout.

Ses yeux encore ensommeillés, rouges d’avoir trop pleuré, cherchaient dans l’horizon un peu de paix, ou au moins un
répit. Les paupières gonflées, cernées de bleu, témoignaient d’une veille trop longue, d’une nuit sans repos, peuplée de souvenirs qui griffaient. Son visage fermé, mais traversé par une intensité sourde, respirait cette vulnérabilité fiévreuse propre aux cœurs qui n’en peuvent plus, mais continuent tout de même.

Un roman pour les adultes… et pour ceux qui n’entendent plus les adolescents

Ce livre n’a pas été écrit pour les adolescents, mais à partir d’eux. Il s’adresse d’abord à celles et ceux qui les accompagnent : parents, enseignants, éducateurs, soignants, tous ceux qui, un jour, se sont retrouvés démunis face à un silence qu’ils n’avaient pas su voir venir.

Il ne prétend pas leur donner une clé, mais leur proposer un lieu : un espace de lecture partagée, non pour apporter des réponses, mais pour permettre à d’autres mots, d’autres gestes, d’émerger.

Dans le récit, la figure parentale est bien présente, mais à travers ses manquements, ses failles, ses absences. C’est dans ce vide que se crée une possibilité de lien. Le roman ne dresse pas une frontière entre générations : il tend un fil, fragile mais réel, entre ceux qui n’ont pas les mots et ceux qui les trouvent trop tard.

Il devient un point de contact discret, une passerelle littéraire entre deux rives qui peinent à se rejoindre.

Une écriture exigeante, sans pathos, tournée vers le vrai

Marie Columeau-Fouchet ne cherche ni l’effet ni la performance. Son écriture est tenue, sobre, grave sans lourdeur. Elle s’attache à faire sentir plutôt qu’à démontrer, à laisser surgir l’émotion dans ce qu’elle a de plus juste, de plus nu, sans jamais la souligner. Pas de discours, pas de système. Le roman avance par petites touches sensibles, par scènes fragmentaires, par une tension intérieure toujours maîtrisée. Une langue sans cri, mais jamais sans intensité.

« Ma plume ne cherche ni l’effet ni la facilité. Elle est ce paradoxe que l’on me reconnaît souvent : légère et grave à la fois, questionnante mais sans lourdeur, profonde sans jamais se prendre au sérieux », explique-t-elle.

C’est un style qui refuse l’esbroufe mais ne recule devant aucune vérité. Une voix littéraire déjà affirmée, qui ne cherche pas à convaincre, mais à rejoindre.

On attribue à Hemingway cette phrase : « Tout le monde peut écrire un livre. Mais seuls les écrivains écrivent un deuxième. »
Ce roman est mon deuxième.

Et cela n’a rien d’anodin. Ce livre ne cherche pas à couvrir le silence, encore moins à s’y substituer. Il ne prétend ni réparer, ni expliquer. Il avance lentement, avec la patience de ceux qui savent ce que coûte le fait de rester debout.

Àhauteur d’âme, parfois à tâtons, parfois à découvert, il s’adresse à ceux qui ont aimé sans savoir le dire, à ceux qui ont vu sans comprendre, à ceux qui sont restés, en quête d’un langage pour tenir encore.

C’est un roman sans mot d’ordre, mais peut-être avec un souffle, pour ceux qui manquaient d’air

Une publication libre, indépendante, pensée comme un geste

L’adieu n’est que l’espoir d’un au-revoir paraîtra le 21 juin 2025, en autoédition. Un choix délibéré, pensé non comme une alternative par défaut, mais comme la suite logique d’une démarche : aller jusqu’au bout d’une voix personnelle, sans compromis.

Ce livre n’a suivi aucun circuit traditionnel. Il s’est écrit en dehors des logiques de marché, à l’abri des échéanciers et des stratégies de visibilité. C’est précisément cette liberté, de ton, de rythme, d’intention, qui fait sa singularité. Pas de plan marketing. Pas de machine. Juste une autrice qui écrit comme elle accompagne : à l’écoute, au plus juste.

Je crois que l’autoédition, quand elle est exigeante, peut être une manière simple de dire au lecteur : je vous confie quelque chose de vrai. Le 21 juin, ce ne sera pas une campagne. Ce sera un battement de cœur lancé dans l’été.

Marie Columeau-Fouchet ne cherche pas à convaincre. Elle propose un texte sincère, qu’elle dépose là où il pourra peut-être toucher, sans insistance ni posture. Un livre qui ne cherche pas sa place dans les rayons, mais dans les mains de ceux qui, un jour, en auront besoin — pleinement, humblement, et sans jamais s’effacer.

Portrait de l’auteure, Marie Columeau-Fouchet

Marie Columeau-Fouchet est autrice et coach en relations humaines. Elle a publié en 2015 un premier roman, Les folies sont sans regrets, accueilli avec chaleur. Elle accompagne depuis plus de quinze ans les dynamiques familiales et individuelles, avec un intérêt croissant pour les adolescents, à qui elle consacre une part majeure de sa pratique.

Mère de sept enfants, elle anime également des ateliers d’écriture en milieu scolaire et associatif, où elle a pu écouter ce que les adolescents n’osaient dire nulle part ailleurs. Ce roman en est l’écho fidèle. Elle écrit, dit-elle, « pour ceux qui restent ».

Un prochain roman est en cours d’écriture.

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Informations pratiques

  • Titre : L’adieu n’est que l’espoir d’un au-revoir ;

  • Autrice : Marie Columeau-Fouchet ;
  • Date de parution : 21 juin 2025 ;
  • Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0F79NN9GT ;
  • Format : eBook Kindle ; broché
  • Nombre de pages : 231 ;
  • ISBN-13 : 979-8281490986 ;
  • Tranche d’âge recommandée : 14–99 ans.

En savoir plus

Le livre : https://www.amazon.fr/Ladieu-nest-que-lespoir-au-revoir-ebook/dp/B0F79NN9GT/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3P99BXNZTV47A&dib=eyJ2IjoiMSJ9.-yDkbobfJsPeBkEd0TlJKA.hYW7G5fQAo0zOkUX2CsCBxLH0DxVcTWm_qRkaEuIaMs&dib_tag=se&keywords=l%27adieu+n%27est+que+l%27espoir&qid=1746432541&sprefix=l%27adieu+n%27est+que+l%27espoir%2Caps%2C98&sr=8-1

Site web : http://marie-fouchet.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/uncoachdevie

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