Zéro transparence dans l’industrie cosmétique : une pétition dénonce le cas du beurre de karité, qui appauvrit les femmes africaines et trompe les consommateurs

Alors que le GIEC alerte sur l’accélération du dérèglement climatique (source), 16 millions de femmes africaines agissent pour changer la donne à protégeant au quotidien 1 milliard 70 millions d’arbres de karité. Soit une valeur d’externalité positive d’environ 270 millions USD par an (Sources : Développement de la filière karité – FAO GSA, 2020).

Une initiative qui fait le bonheur… des géants agroalimentaires et cosmétiques en Europe, en Asie et aux États-Unis. Ces industries profitent de leurs savoir-faire ancestraux pour établir leur prospérité, mais sans les rémunérer dignement.

Car aujourd’hui, il faut regarder la réalité en face : les productrices artisanales de karité vivent dans la pauvreté, dans l’indifférence la plus totale, puisqu’elles ne sont rémunérées que 62 € (75 USD) par an… On les cantonne en effet à un rôle de collectrices ou on les remplace par des machines, alors que leurs méthodes de production permettent d’obtenir un karité d’excellence aux bienfaits nettement supérieurs.

À l’autre bout de la chaîne, le consommateur est aussi dupé. Alors qu’il croit acheter un produit 100% artisanal, pur et naturel, à la fois riche en vitamines et nutriments, il se retrouve avec un produit dénaturé et raffiné industriellement de qualité moindre.

Pour en finir avec cette situation, l’Alliance Internationale pour les Femmes du Karité a lancé une pétition pour alerter sur cette situation catastrophique qui impacte lourdement la biodiversité et qui maintient dans la précarité les femmes productrices de karité. 

Une initiative qui se veut positive et constructrice : l’association émet plusieurs propositions concrètes pour contribuer à changer la donne.

Nous demandons une mobilisation de la société civile, des institutions et autorités publiques mondiales en faveur des productrices de karité et pour la protection des consommateurs contre la tromperie.

Extrait de la pétition

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Une urgence : reconnaître enfin les droits des Femmes dans l’industrie du Karité

Qui sait aujourd’hui que les industriels privilégient la technique d’extraction intensive et de raffinage industriel polluant du beurre de karité ?

Ces pratiques sont néfastes à plusieurs niveaux :

  • Elles créent un important volume de pollution ;
  • Elles ne préservent pas les parcs de karité naturels centenaires, source d’alimentation, puits de carbone, refuges pour les insectes et les abeilles, barrières naturelles contre les inondations et glissements de terrain ;
  • Elles affectent les conditions de vie des femmes africaines, qui ne sont pas rémunérées à leur juste valeur ;
  • Elles laissent croire aux consommateurs que ce beurre de karité raffiné industriellement est l’authentique beurre de karité artisanal des femmes africaines, et s’enrichissent donc à leurs dépens.

Pourtant, des solutions existent ! Par exemple, il serait très simple d’imposer une mention obligatoire sur les emballages pour afficher la qualité raffinée ou brute du beurre de karité. Il est aussi possible d’instaurer des normes de qualité officielles ou encore d’allouer un financement international plus important aux initiatives IGP (indications géographiques protégées).

D’ailleurs, il faut souligner que le raffinage industriel -donc polluant- n’est pas une nécessité. Certains acteurs pionniers appliquent déjà de bonnes pratiques sur le terrain. À l’image de Karethic, qui a été la première filière et marque valorisant le beurre de karité artisanal, brut, bio et équitable, dans des produits cosmétiques.

Les méthodes de production permettant d’obtenir un karité de qualité et d’efficacité supérieure ne reposent que sur le savoir-faire, le travail artisanal et l’expertise des femmes africaines.

Extrait de la pétition

Karethic, la première marque de beauté agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale

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Karethic, c’est avant tout une philosophie et un état d’esprit. Carole et Glawdys, les fondatrices, s’engagent dans la défense d’une autre vision de la cosmétique, à la fois éthique, solidaire et écoresponsable. Avec une ambition : permettre à chaque femme d’avoir un impact positif sur le monde qui l’entoure.

Remettre les productrices au cœur du processus de création

Depuis 2005, Karethic met à l’honneur le karité Grand Cru biologique provenant d’une région du Bénin reconnue réserve de Biosphère par l’UNESCO. Le savoir-faire ancestral des productrices, trop longtemps exploité et dénigré par les multinationales, est valorisé notamment par une rémunération juste : leur revenu est multiplié par deux.

Ce sont ainsi plus de 700 femmes du Bénin, travaillant de façon artisanale, qui sont soutenues par Karethic.

Productrice-de-karite-au-Benin

Préserver les ressources naturelles

Le beurre de karité d’exception utilisé par Karethic est issu d’un circuit court, sans intermédiaires entre l’Atacora (réserve naturelle du nord du Bénin) et la région AURA. Cette démarche, qui permet d’augmenter considérablement la rémunération et la reconnaissance des droits des productrices, contribue aussi à préserver l’environnement.

La protection de la planète et de ses habitants fait partie de l’ADN de la marque : Karethic est certifiée biologique, équitable et cruelty-free grâce à ses formules saines ainsi que ses démarches zéro déchet & zéro gaspillage.

D’ailleurs, pour élaborer ses produits, Karethic fait des recherches avec le CESN (Centre d’Étude des Substances Naturelles) rattaché au CNRS afin de maximiser l’utilisation de cette plante en utilisant toutes ses parties (huile végétale, poudre de coque, fleur…).

Les (grands) petits plus Karethic

  • En 2016, Karethic est devenue la première marque de beauté agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (Agrément ESUS) ;
  • Elle propose l’offre la plus riche en karité premium et en miel de fleurs de karité avec une gamme de soins visage (sérum, baume, crème, savon…), de soins corps (gommage, huile…) et de soins capillaires (shampoing, baume…) ;
  • La marque utilise également les bienfaits des arbres africains séculaires qui ont un impact positif pour les femmes et l’environnement : le moringa, le baobab et l’arganier.

Une sélection de basiques pour prendre soin de soi ET respecter des valeurs fortes

Absolu de Karité

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Cet authentique beurre de karité, Grand Cru du Bénin, est 100% naturel et bio, non raffiné.

Il fait des merveilles sur les zones sèches et très sèches du corps qu’il nourrit, répare et apaise. Toute la famille peut l’utiliser tout au long de l’année, y compris les peaux les plus sensibles (nouveau-nés, peaux atopiques, eczéma, psoriasis, dermatites …).

Prix : 25€ le pot de 100 ml.

L’Africaine : l’huile majestueuse

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Cette huile soyeuse au parfum délicat est constituée d’huiles nobles extraites d’arbres sacrés d’Afrique. Elle sublime la peau et revitalise les cheveux. Sa fragrance “cœur de mangue” est 100% d’origine naturelle.

Une innovation multi primée : L’Africaine est notamment recommandée par l’Observatoire des Cosmétiques 2020 et elle a été élue meilleur produit bio 2018 par un jury de 100 consommateurs bio.

Prix : 29€ le flacon spray en verre de 10ml ou 72,50 € le lot de 3.

La gamme capillaire

Shampoings + brosse

Les Shampoings 

  • Fusion de Karité : pour les cheveux lisses à ondulés (prix : 17-18€) ;
  • Symbiose de Karité : pour les cheveux frisés, bouclés et afro (prix : 17-18€).

Les Après-Shampoings sans rinçage

  • Quintessence de Karité : pour les peaux et cheveux normaux à très secs (prix : 19-20 €) ;
  • Elixir de Karité : pour les peaux et cheveux normaux à tendance grasse (prix : 14-15 €).

À propos de Carole Tawema, la cofondatrice

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Carole et sa sœur Glwadys ont cofondé Karethic, toute première marque à intégrer la filière de production de karité brut premium à son processus global. Les deux sœurs sont nées et ont grandi au Bénin jusqu’à ce que Carole ait 10 ans.

Carole a fait des études en école de commerce pendant lesquelles elle a rédigé, en 2005, un mémoire sur les stratégies de développement du commerce international du karité pour l’Afrique. Après avoir travaillé quatre ans dans l’informatique, elle choisit de se consacrer uniquement à la défense du savoir-faire de ces femmes à l’origine de l’industrie du karité.

Carole souligne :

Des femmes, que beaucoup perçoivent encore comme les dernières roues du carrosse, détiennent en réalité une bonne partie des solutions pour sauver la planète et le climat.

Pensant que cet état de fait est dû à une méconnaissance de l’importance sociale et environnementale du karité par les consommateurs, Carole milite pour la reconnaissance de leurs droits et de leur meilleure rémunération à travers une gamme de cosmétiques de grande qualité.

En un peu plus de 10 ans, la marque a fait du chemin. En 2021, Karethic a fait appel à un expert en analyse sensorielle pour réaliser une grille d’analyse sensorielle à destination des professionnels et du grand public pour les aider à identifier un karité naturel de bonne qualité.

Pour en savoir plus

Web

La pétition pour plus de transparence dans l’industrie cosmétique : https://www.change.org/p/reconna%C3%AEtre-le-droit-des-femmes-dans-l-industrie-du-karit%C3%A9?utm_content=cl_sharecopy_28722848_fr-FR%3A3&recruiter=1200615327&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition

Site internet : https://karethic.com/

Facebook : https://www.facebook.com/Karethic/

Instagram : https://www.instagram.com/karethic/?hl=fr

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/karethic/

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