“Les Mal Aimées” de Caroline Bréhat, un roman poignant

Je suis le chagrin de ma fille, mon soleil voilé. Petite idole appelée à laver la souillure d’une lignée de mal-aimées, déchirée par l’impudeur d’un homme qu’elle appelait papa. 

“Les Mal Aimées” est un roman partiellement inspiré d’un fait réel qui traite de la transgénérationalité en lien avec les violences affectives et familiales.

Le récit de Caroline Bréhat est nourri de et par la pensée psychanalytique : un enfant livré à un père incestueux est une douleur, une malédiction qui se transmet de génération en génération qui, si elle n’est pas traitée, risque de se reproduire dans les générations suivantes.

Un livre sélectionné pour le prix Escale littéraire, qui fait écho à l’actualité la plus récente. Rappelons qu’aujourd’hui en France, 6,7 millions de nos compatriotes déclarent avoir été victimes d’inceste (source) et que 73% des plaintes sont classées sans suite (source).

Ce roman est d’ailleurs préfacé par le juge Edouard Durand, également co-Président de la Civiise (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants).

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Une histoire inspirée par le vécu de l’autrice

« J’ai aimé un manipulateur », « Mauvais père »… les romans de Caroline Bréhat s’inspirent de son histoire personnelle. Elle y analyse les phénomènes d’emprise, de perversion, le déni de ces maltraitances affectives. Et comment en sortir.

Caroline, journaliste, a notamment dû fuir New-York pour fuir le père de sa fille, un pervers narcissique incestueux, mais protégé par la justice américaine.

Une décision qui va avoir de lourdes conséquences. Alors que la justice française lui a accordé la garde de sa fille, Caroline est arrêtée en Italie et mise en prison durant plusieurs mois. En effet, elle ignorait que son ex avait demandé un mandat d’arrêt international pour enlèvement d’enfant…

Menacée d’extradition vers les États-Unis, elle prend sa plume et écrit. Cet exutoire, qui l’aide à traverser cette épreuve, donnera par la suite naissance à son roman “les Mal-Aimées”.

Synopsis

Début 2020, Bettina est en pleine lune de miel avec son amoureux au bord du lac de Côme. Elle est brutalement interpellée et jetée en prison en Lombardie. Elle ignorait que le père de sa fille, américain, avait obtenu qu’un mandat d’arrêt international soit lancé contre elle pour enlèvement d’enfant.

Pourtant, quand elle avait fui New York avec son enfant pour échapper à cet ex-mari manipulateur et incestueux, la jeune femme s’était vu accorder par la Cour d’appel de Rennes la garde exclusive de sa fille en 2014. Mais quelle valeur a cette décision pour les juges italiens ?

Ce roman aussi émouvant que haletant nous fait vivre le combat d’une mère pour faire reconnaître la vérité. Il nous plonge aussi dans l’intimité des femmes enfermées dans la prison la plus coercitive d’Italie, alors même que l’épidémie de Covid fait rage. Entre douleur et solidarité, des liens se tissent entre Bettina et des codétenues…

De cet épisode traumatisant de sa vie, et des confidences de ses codétenues, Caroline Bréhat tire aussi une réflexion sur le caractère transgénérationnel des violences, dont elle prouve qu’on peut briser le cercle infernal avec ce récit résolument tourné vers la vie.

L’avis des premiers lecteurs

Quand la prison permet de se libérer des chaînes du passé… Caroline Bréhat nous livre le récit passionnant d’une mère prise au piège dans un parcours judiciaire semé d’embûches. Au lieu de l’entraver, l’enfermement dans une prison italienne lui permettra d’éclaircir les zones d’ombre de son passé. Un roman thérapeutique qui se lit d’une traite !

Gwenn Hamp

“Un roman poignant ! J’ai été captivée du début à la fin ! Un roman raconté avec brio et sensibilité. On est projeté dans les méandres de l’intergénérationnel, sans toutefois s’y perdre, tant le récit est bien structuré et clair. C’est un témoignage rare sur un phénomène de société pourtant très répandu. Le monde carcéral, l’inceste, les non-dits, le système judiciaire… On découvre le destin d’une femme qui a fait de son combat pour sa fille sa raison de vivre. À lire absolument !!”

“Une lecture d’été aussi littéraire, sensible, délicate, profonde que source d’explications, d’informations sur les violences intrafamiliales transgénérationnelles notamment l’inceste. Un éclairage sur un fléau et des enjeux de santé publique pour nos enfants et des générations. À lire! Espoir et amour sont tout au long du chemin, car le meilleur reste à venir. “

“Lecture du livre de Caroline Bréhat débutée cet après-midi entre deux consults au soleil (chose rare en ce moment !). Émotions dès les premières pages. J’ai dû poser le bouquin 20 minutes avant d’ouvrir la porte au prochain patient. Il faudra attendre pour des commentaires plus complets. Je peux d’ores et déjà dire sans doute que je proposerai cette lecture à certaines patientes selon où elles en seront dans leur parcours et à mon équipe de psychologues. “

“Un roman d’une grande délicatesse qui permet de comprendre la situation horrible des détenues maltraitées. L’histoire, d’une efficacité redoutable, racontée avec beaucoup de pudeur et de retenue, donne, malgré le désespoir exprimé, une note d’espoir en une humanité qui se cherche encore sur ces sujets horribles.”

“Un livre qui aborde pertinemment le traumatisme transgénérationnel, de façon émouvante mais sans verser dans le psychodrame. Intéressant et fluide à lire. Je recommande grandement. “

Portrait de Caroline Bréhat

Caroline Bréhat est auteure et psychanalyste. Elle a travaillé dix ans comme journaliste à New York. Elle est également experte judiciaire près de la Cour d’appel de Rennes.

Elle est l’auteure du roman autobiographique “J’ai aimé un manipulateur” traduit en douze langues et du témoignage “Mauvais Père” (Éditions des Arènes), vendu à 3000 exemplaires.

Elle a aussi publié deux ouvrages sous son nom de journaliste Natasha Saulnier : “Kill, Kill, Kill, Crimes de guerre en Irak” (Éditions du Panama) et “Hot Dogs and Croissants” (Éditions Skybook).

À propos d’Art 3 Éditions

Charles-Yves et Françoise Plessis, c’est une histoire pas banale qui mène de salons en salons – De la chaussure à l’Art contemporain – de la pharmacie à l’édition.

Dans une vie, on peut en faire des choses, avec exigence, quand la curiosité et la passion vous tiennent au corps.

La Céramique et la pharmacie

En 1972 Charles-Yves est modéliste dans une usine de chaussures de luxe dans un petit village de Maine-et-Loire ; l’entreprise ferme, il troque alors le cuir et les tranchets pour l’argile et le four de potier, pour vivre sa passion, la céramique. Du grès, il passe à la porcelaine et des pièces utilitaires aux œuvres de création qui seront sélectionnées à Faënza et entreront au musée des Arts déco de Berlin.

Françoise, en même temps, vit aussi sa passion et gère sa pharmacie dans ce petit village – il faut bien faire bouillir la marmite pour élever quatre enfants. Et la pharmacie, c’est de la chimie, c’est donc à quatre mains et deux têtes que, le soir, Charles-Yves et Françoise travaillent les formules d’émaux afin que les plus riches habillent élégamment les céramiques. Rapidement, le Salon des métiers d’Art remplace pour eux le Salon du cuir à la Porte de Versailles. Un bonheur, que ces moments partagés avec les autres artistes – Goudji l’orfèvre, Monod le verrier, Mazlo le bijoutier et les autres…

La Galerie Suffren

Les artisans sont tous dans le même bateau avec la difficulté de trouver des acheteurs. Alors Françoise lance une idée folle : ouvrir une galerie d’objets d’art intemporels à Nantes pour promotionner leurs œuvres et celle des amis. En 1977, c’est chose faite, belle aventure interrompue hélas en 1981 alors que tout allait bien…

La Galerie ART 3 Plessis

1986 – Françoise ne supporte plus la vie sans les artistes qui nourrissaient ses moments de liberté. Nouvelle aventure, toujours folle, à Nantes, une galerie de peinture voit le jour. Pas toujours facile de percer dans ce milieu, quand on présente des artistes difficiles à comprendre en province. Et pourtant, en 1995, la FIAC leur ouvre ses portes, puis Art Fair à Francfort.

Art 3 Plessis Editions

En 2005, tout semble s’arrêter pour une vie calme de retraités. Mais est-ce possible ? L’édition les rattrape avec les ouvrages de Jean-Paul Marcheschi, peintre, sculpteur et écrivain. Depuis, Charles-Yves et Françoise Plessis ont continué des ouvrages “coups de cœur”  : des livres d’art encore et toujours,mais aussi des recueils de poésie, des romans, des essais sur la musique et le cinéma… En bref, de la culture au sens large.

Avec, toujours, une culture de l’excellence : Art 3 Plessis Editions publie des beaux livres et des romans cousus collés.

Informations Pratiques

“Les Mal Aimées” de Caroline Bréhat

  • Éditeur : Art 3 Plessis Editions
  • ISBN : 978-2-909417-44-8
  • Nombre de pages : 200
  • Prix : 19 €

Pour en savoir plus

Lire un extrait : https://fr.calameo.com/read/000888517bf22cb1c64d9

Commander le livre : https://www.plessis-art3.fr/produit/les-mal-aimees/

Site web : https://www.plessis-art3.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/art3_editions/

Facebook : https://www.facebook.com/galerieplessis.art

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7oise-plessis-36981b5a/#experience-section

Twitter : https://twitter.com/art3editions

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