” Quelles énergies pour demain ? ” : le dernier numéro de Kaizen explore les solutions pour conjuguer sobriété et indépendance

“La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas.”

Pendant longtemps, cette conviction était seulement partagée par une poignée d’écologistes. Mais, depuis, la guerre en Ukraine a bousculé les équilibres et la sobriété, longtemps snobée, a désormais le vent en poupe.

À tel point que TotalEnergies, EDF et Engie appellent désormais les Français à consommer moins d’énergie, militant pour une “prise de conscience” et “une action collective et individuelle” (source).

Reste à savoir quels types d’énergies renouvelables nous devons développer. Le solaire ? La géothermie ? L’hydraulique ? L’éolien ? La biomasse ?

Dans son dossier “Quelles énergies pour demain ?”, publié dans son numéro de septembre-octobre, Kaizen magazine explore les solutions pour conjuguer sobriété et indépendance.

Dans ce numéro, Kaizen met en lumière des solutions et initiatives pour sortir, en France, des énergies fossiles et nucléaires, limiter les émissions de GES et devenir indépendants d’un point de vue énergétique.

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Un mix de solutions pour sortir des énergies fossiles et du nucléaire

Depuis deux siècles, avec l’usage intensif du charbon, puis du pétrole, nous sommes en état d’ébriété énergétique, et l’heure est venue de commencer une cure drastique de désintoxication.

Ce qui semblait une utopie, il y a dix ans, peut se dessiner : on peut se passer de pétrole et de nucléaire. C’est aujourd’hui bien documenté et le dossier de Kaizen s’en fait le relais. Après négaWatt, RTE et l’Ademe ont publié des scénarios qui proposent un mix énergétique décarboné à l’horizon 2050.

Alors, pourquoi les gouvernements ne suivent-ils pas ? Pourquoi écouter les scientifiques pour la gestion du Covid et pas pour le climat? Parce que tapie dans l’ombre de la sobriété énergétique, se cache la décroissance. Les deux suivent les mêmes courbes. Pour l’instant, on ne sait pas créer de croissance sans augmenter le recours aux énergies fossiles (à l’échelle mondiale).

Mais devons-nous garder la croissance comme boussole ? La sobriété serait un changement de cap, qui demande planification, concertation. C’est un vrai défi. Depuis les années 1970, on nous le répète  : « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées! » Ce n’est pas du vent ; donnons leur vie !

Capture Peut-on encore douter ? encore attendre ? Avec les incendies en Gironde, en Bretagne, en Espagne, au Portugal, les températures caniculaires un peu partout cet été, il devient difficile de reléguer la question du dérèglement climatique aux calendes grecques. Il n’est plus temps de savoir si ce sont les citoyens, les entreprises, les politiques qui doivent faire leur part. Tout le monde est responsable à son échelle. La priorité est de réduire l’usage des énergies fossiles. questions énergétiques

Un dossier à 360° qui offre une analyse complète sur ce sujet sensible

Depuis dix ans, le magazine Kaizen, pionnier parmi les médias de l’écologie explore des solutions écologiques et sociales, avec la sobriété comme pierre angulaire de sa ligne éditoriale.

Forts de cette expérience, ses journalistes peuvent apporter un regard expert sur cette question qui vient de surgir dans le débat public, notamment en présentant des alternatives pérennes pour faire face à l’urgence écologique et limiter la crise écologique annoncée. Dans le dossier “Quelles énergies pour demain ?”, plusieurs thématiques sont ainsi traitées :

  • Sobriété  ; Interview d’ Yves Marignac « La sobriété consiste à permettre à chacun de consommer mieux et moins »
  • Les énergies renouvelables aujourd’hui
  • Consommation et production d’énergie en France
  • Voiture(s) du futur : Pourra-t-on rouler au vert ?
  • Les parcs citoyens peuvent-ils booster la transition ?
  • Transition énergétique : Les territoires à la rescousse ?
  • Vivre en autonomie à la maison

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Extrait du dossier

Cultiver la sobriété, faire des économies, combler les besoins restants par des énergies renouvelables : c’est le triptyque – inspiré de la démarche négaWatt [lire page 20] – sur lequel s’appuient la centaine de territoires à énergie positive (TEPOS) répartis aux quatre coins de la France. Communes, agglomérations ou régions, ces territoires s’efforcent d’embarquer leurs citoyens, entreprises et élus dans des trajectoires qui réconcilient nos besoins quotidiens et les limites de notre planète.

Un levier économique de premier ordre

« Les territoires qui se lancent dans cette démarche n’ont pas un point de vue purement écologique, précise Anne Auclair, coanimatrice du réseau TEPOS au sein du CLER. Travailler sur les énergies, c’est un levier de développement économique fort. D’ailleurs, les territoires pionniers ont commencé pour sortir de crises sociales et économiques. C’est le cas du Mené, en Bretagne, par exemple. »

Petit territoire rural d’environ 200 kilomètres carrés et 7 000 habitants, le Mené a investi dans des projets de production d’énergie locale dès le début des années 2000, à partir de la biomasse agricole, du bois de chauffage et de l’éolien. Aujourd’hui, 40 % de l’énergie consommée est produite localement (100 % de la consommation en électricité et 50 % de la consommation en combustibles de chauffage). Chaque année, 6 millions d’euros de la facture énergétique retournent sur le territoire via la vente de l’électricité des producteurs éoliens et photovoltaïques et grâce à l’utilisation du bois énergie. Quant à la rénovation des bâtiments publics, elle a créé une dizaine d’emplois, non délocalisables.

Territoire résilient et innovant, le Mené se fait fort de partager ses expertise et expérience au sein du réseau TEPOS, dont il est l’un des initiateurs. « L’un des principaux enjeux, c’est de faire monter en compétences les territoires sur les questions énergétiques, explique Anne Auclair. Traditionnellement, en France, c’est un domaine qui est réservé à l’État et trop peu de gens, en local, sont en charge de la réflexion sur le sujet. »

Agnès Langevine, vice-présidente de la Région Occitanie (engagée dans une démarche TEPOS), partage ce point de vue: « Nous devons aider les collectivités locales à bien se saisir de cette question. Il faut que les projets liés aux économies d’énergie ou aux énergies renouvelables soient définis par les acteurs du territoire. Les emplois et les richesses créés doivent rester sur les territoires . »

Souvent, cette réappropriation passe par la création d’emplois. Des salarié·es sont chargé·es d’informer, animer et réunir les citoyens, entreprises et agriculteurs autour d’un projet local de transition énergétique. sobriété énergétique

Sommaire du n°64

Décryptage

  • Rencontre – Philippe Bertrand « La seule solution, c’est le local »
  • Chronique – Gilles Farcet Sobriété énergétique
  • Enquête – L’agriculture bio peut-elle nourrir la planète ?
  • Dossier – QUELLES ÉNERGIES POUR DEMAIN ?

Solutions

  • Et si on le faisait ensemble ? La pause Brindille aide les jeunes aidants
  • Portfolio – Jérômine Derigny Singapour à la fraîche
  • Voyage à la rencontre du vivant – Parc naturel régional du Haut-Languedoc Balades gourmandes
  • Goût de l’enfance – Bébés sans couches Les atouts de l’hygiène naturelle infantile

Autonomie

  • JOURNAL D’UN NÉO-AUTONOME : Épisode 4 Jonathan Attias Trouver sa terre
  • LOW-TECH LAB – Remorque à vélo Courses en selle !
  • Je vais bien, le monde va mieux – Bloc en extérieur – Un corps-à-corps avec la nature
  • BD – Mathilde Ruau Les tomates vertes
  • Cuisine – Cet ingrédient bio, j’en fais quoi ? Miel // En mode zéro déchet ! Champignons
  • Sélection kulturelle
  • Chronique – Dominique Bourg Ruscisme

Kaizen : 10 ans d’expertise sur les questions écologiques

Créé en 2012  Kaizen est un média indépendant, une SCOP,  n’appartenant à aucun groupe de presse et se finançant essentiellement grâce à ses abonnés.

Ce média « explorateur de solutions écologiques et sociales » se fait l’écho d’initiatives pionnières qui, par leur simplicité et leur bon sens, révèlent aux Français.es de nouveaux horizons et sont porteuses d’espoir.

Kaizen est la contraction de deux termes japonais : Kai pour “changement”, et Zen pour “meilleur” , c’est de fait une philosophie du  changement, fondée sur le bon sens commun avec une approche nécessairement coopérative.

Informations Pratiques

  • Kaizen 64, septembre-octobre 2022 : “Quelles énergies pour demain ?”
  • 82 pages
  • 4 € version numérique

Pour en savoir plus

Découvrir le numéro de septembre : https://boutique.kaizen-magazine.com/numerique/718-kaizen-64-quelles-energies-pour-demain-version-numerique.html

Site web : https://kaizen-magazine.com/

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