La Sorcellerie n’est pas accessible dans une pochette surprise ! Hécate, la doyenne des sorcières de France, dénonce des abus

Au XXIe siècle, les sorcières sont toujours parmi nous. Mais quand on parle d’elles, il y a toujours deux écueils :

imaginer qu’elles se promènent avec un balai ou une chouette sur l’épaule ;
croire qu’elles se donnent rendez-vous sur les réseaux sociaux ou sur la place publique pour s’assimiler à des actions féministes.

Pour les néophytes, cette méconnaissance de la sorcellerie est dangereuse… car elle peut vite les conduire à se faire piéger par certaines dérives actuelles.

Doyenne des sorcières de France, Hécate est surprise de constater qu’un savoir est détourné en quasi-objet de foire sans construction intellectuelle minimale.

Elle lève le voile sur les pratiques douteuses, très éloignées de l’essence même de l’occultisme, qui foisonnent aujourd’hui.

La sorcellerie ne s’apprend pas sur Internet

Qui imaginerait devenir astronaute ou jardinier après avoir regardé des vidéos sur YouTube ? Avec la sorcellerie, c’est la même chose.

On ne peut devenir sorcière en regardant quelques tutoriels de 3 minutes.

Les jeunes personnes qui les diffusent, quoique bien intentionnées, n’ont suivi pour seul cursus que les derniers ouvrages parus sur le sujet. Et ces livres sont loin de représenter ce qui se fait de mieux : ils ne sont que des compilations de petits manuels à l’intention de non-initiés.

Hécate, avec la liberté de ton qui la définit, souligne :

Il serait presque aisé de faire un parallèle entre Lucifer, ange déchu pour avoir apporté la connaissance aux hommes, et Internet, nouveau Lucifer popularisant une masse de savoir sans en apporter les codes de lecture.

La sorcellerie n’est pas l’étendard du féminisme

Tout le monde connait la chanson d’Anne Sylvestre “Une sorcière comme les autres”, écrite comme une critique du patriarcat. Pourtant, il ne faut pas se tromper : la mode qui confond Sorcellerie et essence du féminisme passe totalement à côté du sujet.

Hécate n’hésite pas à poser la question qui dérange :

Quid des sorciers au masculin ? Est-il nécessaire de les faire disparaître dans les limbes de l’histoire pour coller à l’air du temps ? Il est trompeur de ne retenir que les bûchers féminins.

De fait, réhabiliter les sorcières, à travers des mea-culpa permanents, ne les fera pas ressusciter.

Hécate milite aujourd’hui pour réhabiliter le respect du savoir des authentiques pratiquants et perpétuer les traditions, sans distinction de croyance.

La sorcellerie ne s’étale pas sur les réseaux sociaux

On fait appel à la Sorcellerie pour régler de manière discrète les problèmes habituellement sans solution. Hécate reçoit notamment des chefs d’entreprise qui veulent booster leur chiffre d’affaires et/ou éloigner la concurrence, des consultants à la recherche de solutions pour se sortir d’une impasse, des amoureux(ses) voulant donner un second souffle à leur couple qui bat de l’aile, des cœurs brisés qui souhaitent voir revenir l’être cher…

Forte de cette expérience, elle porte un regard très critique sur les conflits d’influenceurs et autres stars qui étalent sur la place publique leurs appels à l’occulte pour régler leur vie, leur jalousie et leur déception.

La sorcellerie est un atout supplémentaire pour ceux qui y ont recours, pas le énième épisode d’une émission de télé-réalité.

Hécate, sorcière depuis plus de 35 ans

En tant que sorcière, Hécate est l’Intermédiaire entre les Forces Occultes invoquées et l’action à réaliser.

Une lourde responsabilité qui ne se prend pas à la légère. Dans les années 80, alors âgée d’une vingtaine d’années, Hécate a débuté son apprentissage dans la plus pure tradition de l’occultisme.

Il lui faudra plus de 10 ans pour se former “à l’ancienne” auprès des Maîtres Octave Sieber, Grand Prêtre Luciférien, Yull Rugga, Grand Maître français de la Wicca Occidentale, et Anubis, Grand Maître de l’Église Belge de Satan (aujourd’hui décédés).

Ils ont initié la jeune femme selon le courant luciférien à l’antique tradition du « Porteur de Lumière » et à l’art délicat de faire dévier le cours du destin.

Un enseignement rigoureux et exigeant, réservé à un petit nombre d’élèves.

Suggérer et modifier les courants d’ondes qui nous entourent

Pour modifier le cours naturel des choses, Hécate utilise tout un arsenal d’outils : les poupées de cire appelées Dagydes, le poignard, le feu, l’encens, l’eau, et parfois du sang (toujours celui de la sorcière)… mais aussi des rituels et des instruments secrets qui la lient à la chaîne ancestrale de ses maîtres.

Un travail d’initiée qui a d’ailleurs été remarqué par Dominique Camus, Docteur ès science de l’École de Hautes Études en Science Sociales (EHESS), ancien enseignant à l’université de Rennes I et chercheur au LADEC (LAS) à l’université de Rennes II.

Fasciné par les pratiques magiques dans la France contemporaine, il a fait la part belle au savoir-faire de la sorcière Hécate dans son livre “Magiciens et Sorciers – Enquête sur des citoyens au-dessus de tout soupçon” (L’Apart édition – 240 pages couleurs).

Évoquer les forces de l’occulte avec des techniques ancestrales

Rituels d’amour ou de haine, pour la richesse ou la faillite, la puissance ou la déchéance, la vie et pourquoi pas, la mort ; on peut presque tout exposer à la sorcière Hécate mais c’est toujours elle qui, en dernier ressort, décide si l’action demandée est en accord avec sa vision des mondes.

Venus de toute l’Europe francophone et de tous les âges, tous viennent faire appel à sa science de l’occulte et à son savoir-faire. Avec la même volonté : réagir pour ne plus subir.

Hécate propose deux types de consultations :

La consultation en cabinet : chacun(e) vient exposer sa situation, expliquer ses motivations et souhaits. La sorcière Hécate, toujours attentive, garantit une grande confidentialité en ne recevant que sur rendez-vous.

L’étude par correspondance : pour tous ceux/celles qui n’ont pas la chance de pouvoir se déplacer en cabinet, Hécate accepte le courrier postal. Une lettre manuscrite contenant toutes les informations, accompagnée d’éléments matériels (photo, mèche de cheveux, etc.) permettra à Hécate de « ressentir » la situation avant de prendre contact avec son expéditeur.