Etude : Digitalisation en Europe, où en sont les PME françaises ?

La pandémie de covid-19 a mis brutalement en lumière l’importance de la digitalisation. Alors qu’une crise économique sans précédent s’annonce (selon la Banque Mondiale) et que la distanciation sociale reste la règle, les entreprises qui veulent rester compétitives comptent sur Internet pour atteindre et retenir leurs clients.

D’où l’intérêt de miser sur le e-commerce et de mettre en place une véritable stratégie digitale ! Mais au-delà du constat, quelle est la situation actuelle en France ? Les PME ont-elles déjà amorcé leur transition numérique ? Sur le terrain, quelle relation entretiennent-elles avec leur site web ?

Une étude publiée par Sortlist, et réalisée auprès de 500 patrons de PME, permet de faire le point sur la présence en ligne des entreprises françaises. Et il y a de grosses surprises !

Cette enquête a été menée entre le 19 et 21 mai 2020 au niveau européen (Belgique, France, Pays-Bas, Espagne, Allemagne).

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Digitalisation : les PME françaises à la traîne

À l’heure du tout-numérique et de la quatrième révolution industrielle, cela peut sembler incroyable mais 34% des PME françaises, soit plus de 3 sur 10, ne disposent toujours pas d’un site Internet.

C’est beaucoup plus que la moyenne européenne qui plafonne à 22%. Or le confinement a durement éprouvé les entreprises qui ont tardé à opérer leur transition numérique.

Faute de pouvoir rester en relation avec leurs clients, nombre d’entre elles ont vu leur chiffre d’affaires s’effondrer. Elles se retrouvent désormais confrontées à une baisse de leur trésorerie qui limite leur capacité à investir pour rebondir et préparer l’après-crise.

Ainsi, 60% des PME qui avaient planifié de créer un site web ont réduit leur budget à cause du COVID.

Un choix stratégique qui peut s’avérer risqué.

Nicolas Finet, co-fondateur de Sortlist, souligne :

Avec toutes les opportunités qu’il peut apporter, le développement d’un site internet ne devrait pas être vu comme un coût mais comme un investissement. D’ailleurs, au vu des progrès technologiques, des besoins limités des PME et de la multiplication des ressources en ligne, le prix d’un site est devenu très accessible.

Les priorités pour les mois à venir des PME ayant un site web

La priorité principale des PME (28%) en 2020 est la création d’un contenu de qualité. En développant du contenu qualitatif, les PME ont pour objectif de booster la confiance avec leur clients, améliorer les conversions de leurs sites et générer de nouvelles opportunités d’affaire.

Les PME sont ensuite 26% veulent améliorer la sécurité de leur site web. Il s’agit notamment de se conformer au RGPD mais aussi (et peut-être même surtout !) de séduire les Millenials et la génération Z, très sensibles aux questions de la protection des données. Ils sont notamment près de 8 sur 10 à redouter la fraude en ligne et 73% à être inquiet de l’usage qui est fait de la data.

En revanche, elles ne sont que 17% à envisager d’améliorer leur référencement naturel (SEO). Ce chiffre semble très faible à l’heure où près de 6 consommateurs sur 10 utilisent Google pour se renseigner sur un produit ou un service.

Nicolas Finet précise :

Sur le long terme, il est important de combiner la production de contenu de haute qualité avec une stratégie de SEO. Les PME peuvent ainsi profiter d’un véritable avantage concurrentiel sur le long terme, puisqu’elles vont gagner en visibilité sur Google.

À propos de Sortlist, la plus grande place de marché du secteur marketing en Europe

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Sortlist, une entreprise “Digital native”, a été fondée en 2014 par quatre entrepreneurs belges : Charles De Groote, Nicolas Finet, Michael Valette et Thibaut Vanderhofstadt.

Son objectif est d’améliorer considérablement les achats B2B dans le paysage marketing.

Nicolas Finet souligne :

La numérisation a complètement changé le monde des affaires, ce sont désormais les acheteurs qui détiennent le pouvoir. Mieux formés et informés, ils veulent des produits personnalisés et avoir des échanges constructifs avec des fournisseurs de confiance avant de sortir leur carte de crédit.

C’est à partir de ce constat que Sortlist a été créée. Le concept est simple :

Les entreprises expliquent leurs besoins sur la plateforme ;

  1. Sortlist se charge de sélectionner un panel d’agences marketing adaptées à leur demande ;
  2. Il ne leur reste plus qu’à échanger avec ces agences pour choisir celle avec laquelle elles veulent travailler ;
  3. En quelques clics, tout le monde y gagne : les entreprises trouvent leur agence sans se prendre la tête et les agences trouvent des clients sans avoir à prospecter.

Dès sa création, l’approche disruptive de Sortlist a connu un vif succès. Après la Belgique en 2014, la start-up s’est développée en France en 2016, en Espagne en 2017, aux Pays-Bas en 2019 et en Allemagne en 2020.

En parallèle, de nouveaux bureaux ont été ouvert à Madagascar et en Roumanie, tout en renforçant la présence de Sortlist à l’international.

Partie de rien, la start-up belge représente aujourd’hui 5 marchés clés, 80 collaborateurs, une présence internationale et le leadership européen en 2020. Pour se développer, elle n’hésite pas à acquérir certains de ses concurrents : c’est ce qu’elle a fait en Espagne en 2017 et en Allemagne en 2020.

Quelques références clients : McCain, Bruneau, BNP Paribas, Le Point, Too Good To Go, Renault, Bouygues Immobilier, Pernod Ricard…

Pour en savoir plus

Consulter l’étude : https://www.sortlist.fr/blog/etude-pme-site-internet-2020/

Facebook : https://www.facebook.com/wearesortlist

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