Congé menstruel, congé IVG… : Shodo, l’ESN qui redonne du sens au salariat, s’engage en faveur de l’égalité des genres

Si près de 6 diplômés du supérieur sur 10 sont des femmes, elles ne sont que 1 sur 5 à s’engager dans la filière numérique (source). Pourtant, l’envie est bien là : 56 % des lycéennes sont intéressées par l’informatique et le digital (source).

Alors pourquoi un tel désamour ? Il s’explique en partie par l’image “machiste” du secteur : Claudine Schmuk, fondatrice de la société d’études Global Contact, explique que “les femmes ne s’y sentent pas les bienvenues” (source).

Pourtant, cette situation n’est pas une fatalité !

Depuis sa création, l’ESN Shodo a choisi d’incarner la justice sociale qu’elle aimerait retrouver à plus large échelle dans le “monde de demain”. Avec la volonté de redonner toujours plus de sens au salariat et de renforcer l’attractivité du numérique, elle s’attaque cette année à un nouveau chantier : l’égalité de genre.

Ce chantier est tout particulièrement mené par la communauté interne réservée aux minorités de genre, créée en 2022 et appelée la Shororité (= la sororité version Shodo)

Les premières mesures, très concrètes, vont être désormais appliquées au sein de l’ESN ainsi que dans toutes ses filiales actuelles et futures.

Nous espérons que ces premières mesures en faveur de l’égalité des genres inspireront d’autres entreprises et le plus de monde possible. Car nous en sommes convaincu.e.s : une autre voie est possible !

Laury Maurice, représentante de la Shororité chez Shodo

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Créer un monde de la Tech et du travail plus juste

Il est temps d’en finir avec le problème systémique de la discrimination des genres dits minoritaires, et notamment des femmes !

Loin des grands discours, les membres de la Shororité ont mené un travail de fond pour faire évoluer le modèle Shodo en prenant des mesures très concrètes telles que :

Le congé menstruel

Femmes, personnes transgenres et non-binaires… Les règles, souvent synonymes d’inconfort voire de douleurs, constituent la première inégalité physiologique.

Shodo a donc mis en place une cagnotte de congés menstruels sur la base de 10 jours par an et par personne menstruée. Ceci représente donc un total de plus 55 000 euros.

Logiquement, plus il y a de personnes menstruées, plus la cagnotte augmente.

En cas d’incapacité temporaire liée aux règles, il suffit de piocher dans la cagnotte, sans aucune justification à donner.

D’autres congés, avec le même fonctionnement, sont également mis en place depuis le 1er janvier 2023 chez Shodo.

La réduction de la charge mentale

Parce que 46 % des femmes estimant être en proie à la charge mentale l’expliquent par la venue d’un enfant, Shodo propose notamment :

  • Le congé second parent obligatoire de 28 jours (vs 7 jours prévus par la loi), avec un maintien de salaire dès la première année à 100 % ; la convention Syntec ne le prévoit qu’après 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise ;
  • Une prime compensatrice équivalente à 1 mois de salaire versée en cas de prise de congé parental par le.la co-parent.e non salarié.e, afin d’inciter les parent.e.s accompagnateurs.trices à s’arrêter pour soulager le.la salarié.e Shodo lors de sa reprise ;
  • Une reprise en douceur après un congé maternité : 1 mois d’intercontrat minimum avec un programme aménagé (horaires réduits de 24h/semaine sur 4 jours, formations, ateliers jeunes parents Issence, pas d’entretiens clients) avec maintien de salaire complet pour les consultant.e.s revenant de congé maternité.

La reconnaissance des moments plus difficiles

  • Le congé d’arrêt naturel de grossesse ou d’interruption médicale de grossesse : ce congé payé dure 5 jours et il est alloué aux 2 parents ; la convention Syntec propose 3 jours réservés aux femmes depuis le 13 décembre dernier.
  • Le Congé pour Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) : alors que la remise en cause du droit à l’IVG fait de plus en plus de bruit, Shodo met en place un congé payé de 5 jours pour soutenir toutes les personnes qui auront recours à l’avortement.

Nous voulons que Shodo reflète notre combat pour la justice sociale, alors nous agissons pour atteindre une plus grande équité dans notre société.

Shodo

L’équipe de la Shororité : Aurore, Florine, Anuradha, Mialy, Sabine, Juliette, Lucie & Laury

Shodo, l’ESN qui casse les codes de la corporation tech

Savez-vous que dans l’univers de la tech, le taux de turn-over est d’environ 25 % par an ? Il y a urgence à redonner du sens au salariat pour retenir les développeurs et développeuses qui plaquent tout pour devenir indépendant.e.s.

En effet, la plupart d’entre eux le font par dépit et se retrouvent confronté.e.s à des difficultés structurelles qu’ils et elles doivent affronter seul.e.s : trouver des clients, gérer des revenus fluctuants et l’absence de certains avantages, être sans collègue au quotidien…

Un modèle social éthique inédit

Le modèle social de Shodo combine donc les aspects flexibles et rémunérateurs du modèle freelance tout en profitant de la sécurité d’un CDI et du soutien d’une communauté d’entreprise.

Fondée en 2019, le groupe Shodo compte 2 filiales, une à Nantes et une à Paris (Shodo Studio). Le groupe compte continuer à s’étendre et multiplier ses offres partout en France, notamment à Lyon avec l’ouverture d’une nouvelle structure très prochainement. Pour chaque filiale, Shodo reste majoritaire à hauteur de 51% afin d’assurer la bonne mise en pratique du modèle dans chaque structure.

Ce développement en filiale, gérée par des mandataires sur place, part de la volonté des 2 co-fondateurs Guillaume Ferron et Jonathan Salmona de garder une taille humaine dans chaque structure, tout en donnant la possibilité à d’autres salarié.e.s de rejoindre un modèle social vertueux. À ce titre, Shodo, comme ses filiales, ouvrent une partie de leur capital aux salarié.e.s. (34% pour Shodo, 19% pour les filiales).

Les (grands) petits plus

La transparence. Elle passe notamment par une grille de salaire basée sur les années d’expérience, un simulateur disponible sur le site de l’entreprise, une marge fixe et transparente, etc. De plus, le modèle Shodo et toutes ses mesures sont consultables sur son blog d’entreprise en “open source”.

La redistribution des richesses. Tout le chiffre d’affaires généré au-delà de la marge fixée à 25k€/an ou 30k€/an par personne est redistribué au salarié.e.. Les salarié.e.s sont aussi directement intéressé.e.s à la réussite de la société en étant détenteurs.trices d’une partie du capital social de la société.

La confiance. Depuis 2022, en accord avec le ou la salariée, Shodo supprime la période d’essai des contrats à durée indéterminée.
Aussi, une carte bancaire d’entreprise est confiée à chaque salarié.e dès son arrivée. Fini les notes de frais et chacun.e est libre de gérer ses dépenses liées au travail.

L’équilibre vie pro/vie perso. Contrairement à la majorité des ESN, il n’est plus question de sacrifier sa vie personnelle pour rencontrer ses collègues. Dans le modèle Shodo, des journées dites de communauté sont organisées sur le temps de travail. Elles sont l’occasion idéale pour rencontrer le reste des membres Shodo.
De plus chez Shodo, les consultant.e.s Shodo disposent toutes et tous de congés supplémentaires (en moyenne de 3 semaines).

Pour en savoir plus

La lutte pour l’égalité de genre chez Shodo : https://shodo.io/notre-lutte-pour-legalite-de-genre/

Site web : https://shodo.io/

Instagram : https://www.instagram.com/shodo_io/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/shodo/mycompany/

Twitter : https://twitter.com/SHODOioFR

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