Quel comportement adopter avec les journalistes pendant votre campagne ?

Durant une campagne de relations presse, le communicant peut être très rapidement sollicité par les journalistes.

Mais attention, cette mise en relation ne garantit pas encore des retombées médias ! Il s’agit de prémices (très) positifs mais, à ce stade, rien n’est encore fait.

La façon dont vous aller répondre et dialoguer avec ces nouveaux contacts est déterminante pour la suite de la campagne.

4 règles d’or pour être publié

Règle n°1 : De la politesse

Les journalistes ne sont ni vos amis, ni vos collaborateurs. Il faut les traiter avec professionnalisme et respect, même s’ils ne vous répondent pas tout de suite, si vous estimez que votre sujet mériterait une interview plus approfondie, ou si votre information n’a finalement pas été publiée.

Gardez à l’esprit qu’un journaliste qui a apprécié un échange avec vous sera toujours plus enclin à vous recontacter ultérieurement.

Régle n°2 : De la considération pour tous

Dans l’absolu, il n’y a pas de média “trop petit” pour traiter votre information. D’abord parce qu’il y a des supports, comme les petits blogs par exemple, qui peuvent être tenus par des grands noms du journalisme.

Ensuite, il faut savoir que plusieurs publications dans plusieurs petits médias (blog, journal local…) peuvent créer une réelle dynamique. Cet “effet boule de neige” génère ensuite des retombées dans des médias nationaux (presse, radio, télévision).

Règle n°3 : De la rapidité

Les journalistes sont liés par des délais de bouclage. Si vous ne répondez pas rapidement à leurs messages et à leurs questions, ils passeront à autre chose et vous raterez une opportunité. Il y a pire : ils risquent de vous mettre sur leur liste noire personnelle pour la suite, car ils n’ont pas de temps à perdre.

Ce point est donc à prendre en compte au moment d’indiquer un contact presse dans votre communiqué. Si vous craignez de ne pas être suffisamment disponible, il faut désigner un collaborateur en charge de cette tâche.

Règle n°4 : Des relances

Il arrive parfois qu’un journaliste demande un visuel ou quelques précisions, puis ne donne plus de nouvelles. Dans ce cas, inutile de paniquer : cela ne signifie pas qu’il n’est plus intéressé. Simplement, au vu du grand nombre de sujets potentiels qu’il examine, le vôtre lui a échappé.

La meilleure stratégie est donc de le relancer pour lui rafraîchir la mémoire. Les relances doivent être effectuées par e-mail ou par téléphone (c’est encore mieux !), et être nominatives.

Des choses à dire et à ne pas dire

Tout d’abord, il faut toujours remercier les journalistes de leur intérêt : comme ils traitent un grand nombre de sujets, il est flatteur qu’ils s’intéressent à un sujet plutôt qu’un autre.

Ensuite, résumez à nouveau votre concept pour que les journalistes se remémorent rapidement le contenu du communiqué.

Enfin, posez-leur des questions sur leur projet éditorial. Cette approche présente un double intérêt :

  • d’un côté vous témoignez de l’intérêt pour leur média (ce qu’ils apprécient) et pour leur travail ;
  • de l’autre côté vous pouvez préparer une proposition adaptée.

L’idée est de suggérer plutôt que de chercher à imposer. Vous pouvez ensuite consolider votre offre en donnant un “cadeau”: un échantillon, un test, une invitation à une démonstration ou à une dégustation,…

En parallèle, il y a des erreurs fréquentes à éviter absolument :

- Ne parlez pas directement, de but en blanc, de l’action de communication. En effet, les journalistes sont avant tout à la recherche d’informations pour étayer leur projet éditorial. Leur demander d’emblée ce qu’ils ont à vous proposer est contre-productif. Les journalistes vont penser que vous êtes là pour “placer” votre publicité ; ils vont alors reléguer votre information aux oubliettes…et ils ne vous contacteront plus par la suite.

- Ne multipliez pas les intermédiaires : même si vous passez par une agence de relations presse, il est inutile de le mentionner. Le journaliste doit avoir un seul interlocuteur pour ne pas perdre le fil. Il doit aussi être rassuré quant à la rapidité et à la fiabilité des réponses obtenues.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec cette étape, nous vous proposons une formation aux relations presse de 30 à 45 minutes pour apprendre notamment à aborder les journalistes et à savoir ce qu’il faut ou ne faut pas leur dire. Avoir la bonne démarche peut démultiplier les résultats de vos relations presse !

 

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