“Le Flot de ma Vie” de Sadmon, une autobiographie romancée et poétique porteuse d’espoir pour toutes les familles touchées par le handicap

Maternité,

ô maternité, magnifique et mémorable expérience dans la vie d’une femme.

D’une femme active, professionnellement parlant, je passais à ce stade auquel dans le passé je me refusais, préférant une carrière… Mais l’amour, d’idée me fit changer, et c’est avec bonheur et excitation que je me lançais dans cette aventure… Mater, c’est ma vie et celle de mes tendres chérubins, Sade et Djimon.

Mater, c’est la culpabilité, qui chaque jour me ronge sur l’état de mes petits anges, c’est aussi la colère et cette gigantesque IMPUISSANCE que je ressens face au handicap de ma fille, au coma de mon fils, aux diagnostics des médecins, à la vie, ma vie, leur vie… Ici, je livre une fois de plus à ma tendre confidente, Ma Feuille, mes émois, ma Détresse et ma HANTISE.

Dans “Le Flot de ma Vie”, Sadmon parle sans tabou de son rôle de maman d’enfants ayant un handicap. Elle partage ses émotions et ses inquiétudes, à la fois personnelles et universelles. Car, finalement, elle exprime une réalité commune à de nombreuses familles.

Au fil des pages, elle transmet aussi un formidable espoir à tous les parents d’enfants spéciaux en leur montrant que RIEN n’est joué d’avance. Pour Sadmon, quelles que soient les épreuves à surmonter, chacun.e est toujours l’acteur.trice de sa vie.

Nous devons avoir foi en nos enfants spéciaux pour leur permettre d’évoluer selon leur rythme. Nous devons aussi avoir foi en nous : nous sommes tous extraordinaires de pouvoir ainsi, chaque jour, mois après mois et année après année, nous abandonner corps et âme à nos enfants en situation de handicap.

Sadmon

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Un roman de vie qui valorise l’Amour des parents avec des loulous aux besoins spéciaux

Comme tous les parents d’enfants spéciaux, Sadmon a éprouvé la douleur des deuils successifs qu’il est nécessaire de faire. Le deuil de sa carrière professionnelle par exemple. Ils sont très difficiles à réaliser et, trop souvent, ils ne se font pas.

C’est pour combattre toutes les émotions internes qui la rongeaient que cette maman a commencé à écrire des poèmes. Ils lui ont permis d’exprimer ses sentiments les plus vifs, en toute sincérité.

Par curiosité, pour évaluer leur qualité, Sadmon a ensuite contacté une éditrice. Un bel élan qui a marqué le début d’une formidable aventure… Car l’éditrice, aussi accompagnatrice en rédaction, a suggéré à Sadmon d’aller plus loin, de partager son vécu en écrivant son histoire.

Elle s’est jetée à l’eau, motivée par la volonté de témoigner mais aussi de soutenir d’autres parents confrontés aux mêmes situations.

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“Le Flot de la Vie” est le fruit de ce travail. Cette autobiographie romancée, qui contient aussi ses poèmes, est une formidable source d’inspiration pour tous.

Authentique, combative, sans artifice, Sadmon écrit tout ce qui ne se dit pas. Les peines, les peurs, la culpabilité, la colère face à l’injustice… mais aussi l’Amour inconditionnel, celui qu’elle porte à ses enfants et qui l’aide à se dépasser.

C’est aussi pour cela que ce livre touchera un large public, bien au-delà des parents d’enfants spéciaux : il délivre aussi un formidable message de tolérance, d’espoir. En levant le voile sur une réalité souvent taboue, il incite chacun.e d’entre nous à porter un autre regard sur la différence.

Un livre atypique, tant sur le fond que sur la forme

Original par sa faculté à mélanger roman, autobiographie et poésie, “Le Flot de la Vie” est aussi un véritable objet littéraire.

Sa forme surprend, car Sadmon a voulu qu’il soit imprégné du handicap à la fois visible et invisible de ses bébés, de ses loulous, de ses bébé loups.

Si, à première vue, il semble comme les autres, par la suite une particularité intrigue et déconcerte… et permet aux lecteurs.trices d’expérimenter, de façon symbolique, la déficience intellectuelle que vivent ses enfants.

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Sommaire

  • Biographie
  • Mater : Prélude
  • Introduction
  • Première Partie : La Maladie
    • Mon cœur
    • Chapitre I : Épilepsie
    • Chapitre II : Déficience intellectuelle
    • Chapitre III : Paralysie cérébrale
    • Chapitre IV : L’impuissance face au handicap
  • Deuxième Partie : Les Relations
    • Chapitre I : Relation entre mes bébés ; entre eux et moi
    • Chapitre II : L’intimité de parents d’enfants à besoins spéciaux
    • Chapitre III : Relation: avec les autres: amis, famille
  • Troisième Partie : L’Education
    • Chapitre I : Éducation familiale
    • Chapitre II : Éducation scolaire
    • Chapitre III : Les loisirs
  • Quatrième Partie : La Vie Professionnelle
    • Chapitre I :Maman
    • Chapitre II : Salariée ?
    • Chapitre III : Travailleuse autonome
    • Vivre

Extrait

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“La culpabilité, qu’elle soit justifiée ou non, est un dangereux compagnon pour les êtres en souffrance. Moi, je souffre, et plus je souffre, plus je culpabilise. Je culpabilise tout le temps, surtout de la condition de mes enfants, de ma vie maritale, de la famille que j’ai fondée et qui a éclaté en mille morceaux, disloquée, évaporée…

Cette culpabilité me fait en vouloir à ma destinée, triste destinée, destinée qui avait mal commencé. Je n’ose, de peur d’être fataliste, dire qu’elle s’achèvera aussi mal qu’elle a commencé, aussi je garde espoir qu’elle sera plus réjouissante, plus glorieuse. Car ma destinée, je l’attends au tournant et, quand le moment viendra, elle et moi réglerons nos comptes en femmes de feu que nous sommes !

L’état de mes enfants, deuxième partie de mon troisième recommencement, second drame de ma vie. Oui, ici je voudrais expliquer pourquoi j’appelle cela un drame. N’ayant nullement été préparée à vivre la situation d’enfant avec un handicap, je la vis parce qu’il faut la vivre. Il faut la supporter et il faut l’affronter. Il faut l’affronter parce que nous sommes dans un monde où il n’y a pas de place pour la différence. L’affronter pour permettre à mes enfants d’avoir les meilleures armes pour vivre dans notre société, pour survivre dans notre société où la différence est une tare, où la différence est un péché.

Bien que je perçoive notre situation comme un drame – je dis bien « notre » car leur problématique est une affaire familiale–, donc bien que je la perçoive comme dramatique, je refuse le fatalisme concernant mes enfants. J’œuvre pour qu’ils aillent au-delà des diagnostics, non pas parce que je le veux, mais parce qu’ils en sont capables. Oui, ils ont des limitations physiques : à ce jour, mon fils de cinq ans, à cause de sa quadriparésie, ne peut pas sauter, mais est-ce à dire qu’il n’y parviendra pas un jour ?

Certes, il ne peut pas grimper sur un mur d’escalade, mais est-ce pour autant qu’un jour il n’y arrivera pas ? Et quand bien même il n’y arriverait pas, cela lui enlèverait-il toutes ses autres aptitudes? À mon avis, si sa sœur et lui ne peuvent faire ce que la majorité des enfants de leur âge font, ils doivent néanmoins s’épanouir dans ce qui leur est accessible de réaliser. Mon rôle est de les y aider, de les encourager, de les motiver et surtout de les valoriser dans chacune de leurs actions.

Pour mes enfants je ressens de l’injustice, car je me dis qu’ils n’ont pas mérité cela… Je me dis que je suis la cause de leurs problématiques, de leur épilepsie, de leur quadriparésie, de sa paralysie cérébrale à elle, de son coma à lui. Je me sens responsable et fautive de tout à cause des raisons que j’ai évoquées plus tôt. De cette responsabilité que j’embrasse, mon esprit se terre dans la dépression, alors que mon corps s’alimente de l’hyperactivité.”

À propos de Sadmon

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Michèle-Francine Acho, Sadmon de son nom de plume, est une Française d’origine ivoirienne qui réside au Canada depuis maintenant 12 ans.

Détentrice d’une licence en lettres Modernes, elle a enseigné sept ans en présentiel au secondaire, puis quatre ans en ligne au corporatif avec des employés du fédéral, donc de l’Etat Canadien.

Maman monoparentale de deux enfants ayant un plurihandicap (paralysie cérébrale, quadréparésie, déficience intellectuelle, épilepsie), elle se bat au quotidien pour qu’ils puissent développer leurs aptitudes physiques et intellectuelles, mais surtout qu’ils soient les plus autonomes possibles.

Une réalité familiale, déterminée par les différentes exigences que nécessitent les soins, qui l’a contrainte à cesser toute activité professionnelle afin de se consacrer à plein temps à ses loulous.

Son combat : assurer leur bien-être et les aider à profiter de la vie comme toutes les personnes dites “normales”.

Je désire que mes enfants puissent jouir pleinement de cette vie dans laquelle malheureusement la différence devient, à cause du regard des autres, un HANDICAP.

Informations pratiques

“Le Flot de ma Vie” de Sadmon

  • Editeur : Bibliothèque et archives nationales
  • Format : 15,24 x 22,86 cm
  • ISBN-13 ‏:‎ 978-2982000407
  • Broché
  • 274 pages

Pour en savoir plus

Commander le livre :

Site web : https://www.sad-mon.com/index

Facebook : https://www.facebook.com/sadmon.L/

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