Lettre au Tribunal de Commerce de Soissons

Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal Judiciaire de SOISSONS, représenté par Monsieur Julien MORINO-ROS,

Monsieur le Président du Tribunal de Commerce, Arnaud DAMERON,

Monsieur le Greffier, Alexandre RIERA,

Monsieur DELABARRE, juge chargé d’instruire l’affaire

Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage

Vous avez su appliquer cette expression bien connue à notre entreprise et d’une façon tellement brillante, qu’elle force l’admiration.

Jugez-en : Vous convoquez le chef d’entreprise dans le cadre de la prévention économique, plusieurs fois à une mauvaise adresse.

Celui-ci, évidemment ne se présente pas.

Par conséquent, vous êtes en droit d’émettre une assignation, MAIS, cette fois-ci à la bonne adresse. Assignation en redressement judiciaire et/ou liquidation judiciaire, avec comme destinataires, la société ainsi que le représentant des salariés.

Bravo ! Le poids des mots

Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage

Constat à l’audience :

  • Aucun impayé
  • Trésorerie 286 250.13 €uros
  • Injonction de payer 21 000 €

Impossible de décider que l’entreprise est en cessation de paiement mais

Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage

Donc vous décidez de diligenter une enquête.

Cette enquête est confiée à un administrateur judiciaire

Brillant toujours ! Le poids des mots

Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage

Deuxième audience, impossible pour l’administrateur judiciaire de conclure à un état de cessation de paiement.

Mais puisque votre Tribunal dit que le chien a la rage, il faut le noyer.

N’écoutant que votre courage, vous décidez d’un complément d’enquête.

L’économie picarde risque une grave crise économique, si notre entreprise n’est pas déclarée en cessation de paiement.

C’est pour cela, qu’à la prochaine audience, troisième audience, votre main ne doit pas trembler.

Vous devez NOYER LE CHIEN, CAR IL A LA RAGE, malgré les apparences.

Le Président de la région des Hauts-de-France, Xavier BERTRAND, Le Ministre de l’Economie, Bruno LEMAIRE, Le Garde des Sceaux, Éric DUPONT-MORETTI, comptent sur vous, pour sauver l’économie picarde et assurer une bonne gestion de la justice.

Et tant pis, pour le mépris dont vous aurez fait preuve envers les salariés de l’entreprise, leur famille, les fournisseurs et les partenaires financiers.

Mais Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage

A défaut, on pensera que la justice est mal administrée et vous risquez d’être taxés du syndrome « ARPAILLANGE »

Vous vous souvenez sans doute de cette citation d’André SANTINI, homme politique bien connu qui en 1989 a déclaré : « Si SAINT LOUIS rendait la justice sous un chêne, ARPAILLANGE la rend comme un gland ».

Cette expression, lui a valu le prix de l’humour politique. Toute l’entreprise compte sur vous le 13 avril prochain, jour de l’audience, pour définitivement décider DE NOYER LE CHIEN, PUISQU’IL A LA RAGE.

Cordialement,

N.B.: J’envisage d’organiser une conférence de presse à laquelle vous serez cordialement invités.

Je me tiens à la disposition de toute personne intéressée l’ensemble des pièces de ce dossier.

Contact 

Giuseppe SCAVETTA

Bénéficiaire économique

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