L’art et la joie
« L’art lave notre âme de la poussière du quotidien »
Pablo Picasso

Galerie ORENDA

54 rue de Verneuil. 75007 Paris

Exposition du 6 décembre jusqu’au 14 février 2026

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Quel est le pouvoir de l’art ? Telle est la réflexion à laquelle nous invite la Galerie Orenda à l’approche de la période des fêtes de cette fin d’année 2025. Pour y répondre, elle propose une exposition internationale et festive, harmonieuse et lumineuse, en résonance avec les mots de Picasso ou de Constantin Brancusi, selon lequel « Ce qui a vraiment un sens dans l’art, c’est la joie ». Pour les artistes et ceux qui découvrent leurs œuvres.

Cette exposition est centrée sur le concept d’art thérapie. Autour de MiA Loret-Jarry, artiste et thérapeute accomplie, dont l’œuvre chaleureuse illustre le pouvoir cathartique de la créativité artistique, sont réunies quatre artistes dont l’objectif est de susciter la joie par l’art et qui incarnent des styles et des modes d’expression très divers (sculpture, peinture et art du vitrail). MiA écrit dans sa « déclaration d’artiste » : « D’aussi loin que je me souvienne, j’écris et je peins, je dessine, pour enchanter ma vie ». Elle exerce en milieux hospitaliers. Apaiser les angoisses, renforcer la confiance en soi, encourager la résilience et la créativité, telle est la mission de l’art thérapeute. « Depuis plus de 15 ans, j’essaie de redonner aux personnes souffrantes, au sein d’institutions, ce que l’Art m’a appris et m’a donné : plus forte que la souffrance : la joie.

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Pour les quatre artistes réunies aux côtés de MiA, l’art est source de liberté : Sophie Archambault de Beaune, préhistorienne renommée, a fait son entrée magistrale dans le domaine de la sculpture au sein de l’atelier d’artistes de Moret-sur-Loing. Elle a commencé à pratiquer la taille directe sur calcaire puis sur la serpentine et l’albâtre. La philosophie de son atelier est d’entrer dans la matière sans modèle en tête et de se laisser guider par ses mains et par la pierre elle-même plutôt que par son mental. C’est ainsi que ses expérimentations archéologiques ont nourri sa pratique de sculptrice. Elle y retrouve la même joie.

Alessandra Chiappini, italienne, avec ses compositions élégantes et éthérées, se tient sur la crête d’un équilibre entre raison et émotion, figuration et abstraction. Ses œuvres sont des invitations aux rêves, des méditations rythmées, par lesquelles elle suggère sans jamais forcer le trait et nous invite à ressentir la poésie du monde. Quant à Shelley Horton-Trippe, américaine, venue en France à la faveur d’une résidence d’artiste, elle y a trouvé la liberté de puiser dans son énergie vitale, de retrouver dans la nature l’apaisement et l’élan qui nourrit son inspiration, et de proposer   des aquarelles légères et aériennes, toujours en quête de joie, de beauté et de sens.

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Représentant la génération montante des artistes trentenaires, la sculptrice-vitrailliste Edith-Laure Rostkowski, déjà connue comme designer de bijoux sous le nom d’Edilouchka, élargit la palette de sa créativité en proposant des sculptures de lumière, compositions insolites et complexes, figuratives ou abstraites. Elle réinterprète de façon très personnelle le concept du vitrail laïque mais empreint de spiritualité et apporte à cette exposition une touche de féérie.

 

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