Parcours MCES : redonner au corps la mémoire de son équilibre grâce à la Posturologie Mémorielle

Avant les mots, il y a les postures.

Une épaule qui se ferme, un regard qui fuit, une mâchoire qui se crispe : autant de signes discrets d’un corps qui cherche à s’adapter, à compenser, à maintenir son équilibre.

Car le corps se souvient. Il garde en mémoire les émotions tues, les chocs anciens, les héritages silencieux. À force d’ajustements, il se déforme, se fatigue et finit par s’exprimer autrement : par la douleur, le mal-être, la perte d’énergie ou des comportements récurrents dont on ne comprend plus l’origine.

C’est à partir de cette observation que Gérard Quilliou, ancien maître artisan en prothèse dentaire, a développé la Posturologie Mémorielle. Fruit de plus de trente-cinq ans d’expérience, cette démarche explore le lien entre la posture, la mémoire et le comportement.

Elle invite à comprendre ce que le corps exprime, plutôt que de faire taire ses signaux, pour lui redonner la liberté de retrouver son équilibre.

Restaurer la fonction d’adaptation du corps

Le Parcours MCES en Posturologie Mémorielle s’appuie sur une conviction essentielle : le corps est capable de se réguler par lui-même.

Ses mécanismes d’ajustement internes fonctionnent en permanence pour maintenir l’équilibre. Mais avec le temps, ces mécanismes s’altèrent sous l’effet de stress, d’émotions non exprimées ou d’influences héréditaires.

Le corps entre alors dans un état de compensation : il “tient”, mais au prix d’un déséquilibre profond qui s’exprime par la douleur, la fatigue ou des troubles récurrents.

L’objectif du parcours est d’aider le corps à sortir de ces états de secours.

En désactivant les influences comportementales enfouies et en rétablissant la verticalité posturale, il retrouve sa logique fonctionnelle.

Ce travail ne vise ni la performance ni le soulagement ponctuel, mais le retour à une liberté de mouvement et de ressenti, celle d’un organisme capable de s’adapter sans souffrir.

La mémoire inscrite dans la posture

La posture raconte l’histoire d’une personne.

Chaque geste, chaque tension traduit une mémoire : émotions anciennes, héritages familiaux, expériences silencieuses. Ces informations s’impriment dans les tissus, conditionnant la manière de se tenir, de réagir et d’agir.

La Posturologie Mémorielle s’attache à libérer ces empreintes afin que le corps puisse retrouver son axe et son autonomie.

Le protocole s’appuie sur des observations précises.

Pendant la séance, un capteur cardiaque placé sur l’oreille mesure les variations émotionnelles. Le cœur, centre de la charge affective, traduit en temps réel la désactivation des mémoires perturbantes.

Ces libérations, souvent liées à des transmissions familiales ou à des vécus enfouis, se produisent sans verbalisation. Le corps “corrige” ce qui entravait son équilibre.

« Le corps n’a plus alors besoin d’exprimer la douleur pour se faire entendre », explique Gérard Quilliou. « Puis arrive la libération de mémoires. A ce moment, j’ai la boucle de la fonction corporelle. »

Une séance d’écoute corporelle

Une séance se déroule dans un cadre sobre et apaisé.
La personne reste habillée, allongée sur une table chauffante, recouverte d’une couverture.
Le silence accompagne le travail : aucune parole, aucune suggestion. Le corps mène le processus.
Le praticien observe les réactions, soutient le recentrage postural et guide les ajustements nécessaires.

Deux dimensions agissent en synergie :

Le plan comportemental, par la libération des influences mémorielles inconscientes ;
Le plan physique, par la restauration de l’axe postural.

Ce double mouvement redonne au corps sa cohérence.
Il se stabilise, relâche les tensions inutiles, retrouve la sérénité.

Comprendre le corps comme un système global

Le Parcours MCES s’appuie sur une vision unitaire du corps.
Il ne se compose pas de parties isolées mais d’un ensemble interdépendant régi par une intelligence naturelle. Cette autonomie interne cherche sans cesse à préserver la vie, en ajustant les postures, les attitudes et les comportements.

Trois domaines participent à cette adaptation :

L’ajustement physique, pour vivre et se mouvoir ;
L’intégration des influences intérieures et héréditaires ;
L’adaptation comportementale, reflet immédiat de l’état intérieur.

Quand ce dialogue s’interrompt, les signaux de souffrance apparaissent.

La Posturologie Mémorielle restaure cette communication, sans contrainte ni forçage. Le corps cesse de lutter et retrouve une forme de cohérence intérieure.

Le rôle de la morphopsychologie : lire le corps pour comprendre la personne

Au fil de son parcours, Gérard Quilliou a intégré la morphopsychologie à sa démarche.
Cette discipline relie les formes du visage, les volumes corporels et les attitudes posturales aux dynamiques intérieures de la personne.
Le visage, comme le corps, reflète les zones de tension ou d’adaptation excessive.
L’observation morphologique complète ainsi le travail postural : elle permet de comprendre comment le vécu s’est inscrit dans la matière.

Cette lecture fine du corps devient un outil d’écoute.
Elle donne au praticien la possibilité d’intervenir avec justesse, dans le respect du rythme de la personne.

Vers une autre compréhension de la santé

La Posturologie Mémorielle propose une lecture apaisée du corps : la douleur n’est pas une fatalité mais un message.

En travaillant en amont, sur les causes d’adaptation et non sur les symptômes, il devient possible de prévenir les déséquilibres plutôt que de les subir.

Cette approche ne se substitue à aucune pratique médicale. Elle s’inscrit comme un accompagnement de fond, destiné à restaurer la capacité naturelle du corps à s’autoréguler.

Elle invite chacun à considérer la santé non comme une absence de symptômes, mais comme un état de fluidité entre le corps, l’esprit et le comportement.
Lorsque ces éléments se réaccordent, la personne retrouve une maturité corporelle, une stabilité émotionnelle et une liberté d’action.

Une démarche singulière : guider le corps vers son homéostasie

Aujourd’hui, Gérard Quilliou est, à sa connaissance, le seul praticien à proposer une démarche intégrant simultanément posture, comportement et mémoire cellulaire.

L’objectif : permettre au corps d’atteindre un état d’homéostasie, c’est-à-dire une stabilité dynamique où l’adaptation devient fluide et silencieuse.

Dans cet état, le corps n’a plus besoin d’exprimer la souffrance. Il retrouve sa fonction d’équilibre, celle d’un organisme vivant, autonome et conscient.

Gérard Quilliou : un parcours de trente-cinq ans au service de l’équilibre humain

Avant de créer la Posturologie Mémorielle, Gérard Quilliou exerçait comme maître artisan en prothèse dentaire.

Sa rigueur de technicien et sa curiosité pour l’humain l’ont conduit à explorer l’équilibre de l’occlusion dentaire et ses répercussions sur la posture.
De fil en aiguille, son champ d’étude s’est élargi à l’analyse céphalométrique, à la kinésiologie, à des notions d’ostéopathie, à la morphopsychologie dentaire et à la sémiologie.

Ces formations successives ont nourri une réflexion globale sur la fonction corporelle.

Progressivement, une certitude s’est imposée : la structure physique ne peut retrouver son équilibre sans libération des mémoires qui la contraignent.
C’est en ajoutant cette dimension à son travail postural que Gérard Quilliou a pu relier le corps, le comportement et la mémoire dans un même protocole.

« Je n’ai pas cherché ce projet, il est venu à moi », résume-t-il.

Depuis, plus de deux mille personnes ont expérimenté ce parcours, cherchant à sortir des cycles de douleur ou de mal-être pour renouer avec une santé fonctionnelle, libre et stable.