« Quand le vent se lève » : le récit d’une résilience aux côtés d’un chien épileptique qui donne naissance à PatQi, un projet inédit pour les aidants d’animaux malades | Relations-Publiques.Pro : Agence RP & Attachée de presse

Un foyer français sur deux partage sa vie avec un animal de compagnie (source). Mais quand la maladie surgit, la statistique se transforme en tempête intime : convulsions en pleine nuit, traitements à répétition, angoisse de chaque instant…

Derrière la fidélité d’un chien ou d’un chat malade se cache un aidant invisible, souvent isolé, incompris, épuisé. Leur réalité n’apparaît dans aucune enquête officielle, pourtant elle concerne des milliers de familles.

C’est à cette zone d’ombre que s’attaque Quand le vent se lève (Éditions Le Lys Bleu, préfacé par Yoann Latouche).

Dans ce récit poignant, Guylène Thiébaud raconte son combat aux côtés de Patxi, son golden retriever frappé par une épilepsie sévère.

Mais l’ouvrage dépasse le témoignage : il devient le socle d’un projet inédit, PatQi, un centre d’accompagnement holistique pour les duos humains–animaux, et de PatQi Care, une association qui organise la solidarité entre aidants.

Quand le vent se lève, un livre qui dévoile la réalité des aidants d’animaux malades

Écrit au fil des crises d’épilepsie de son chien Patxi, Quand le vent se lève (Éditions Le Lys Bleu, préfacé par Yoann Latouche) est un récit dense, intime et sensible. Guylène Thiébaud y raconte un parcours de résilience né d’un bouleversement : lorsque son golden retriever de trois ans s’effondre sous une épilepsie sévère, c’est toute sa vie qui vacille.

Le 26 septembre 2022, dix heures de convulsions consécutives marquent un avant et un après. Les nuits sans sommeil, la quête de traitements, les doutes et les espoirs rythment désormais son quotidien. Mais derrière le combat pour maintenir Patxi en vie, l’auteure livre une réflexion plus large : que deviennent celles et ceux qui, dans l’ombre, accompagnent des animaux atteints de maladies chroniques ?

Quand le vent se lève rend hommage à ces aidants invisibles, souvent isolés socialement, incompris et peu soutenus. Ce livre n’est pas seulement le témoignage d’une histoire d’amour entre une femme et son chien ; il est aussi une prise de conscience collective de la place de l’animal dans nos vies et du rôle essentiel des aidants.

Du récit à l’action : la naissance de PatQi

De ce combat partagé avec Patxi est née une conviction : il est urgent de créer des espaces où l’humain et l’animal puissent être pris en compte ensemble. C’est le fondement de PatQi, un projet ambitieux qui veut faire évoluer les regards et les pratiques.

PatQi se présentera comme un centre d’accompagnement holistique. Sa mission : informer, former et soutenir. Informer, en proposant une vision claire et documentée des enjeux de la santé globale, reliant allopathie et approches complémentaires. Former, à travers des modules certifiés Qualiopi qui aborderont la nutrition, la naturopathie, la Médecine Traditionnelle Chinoise, les gestes de secours et l’accompagnement émotionnel. Soutenir enfin, en offrant des ressources aux propriétaires et professionnels confrontés à la maladie animale.

PatQi ne se limite pas à la France. L’auteure imagine déjà une plateforme digitale multilingue et une communauté active qui reliera l’Espagne, la Suisse, la Belgique et le Canada. L’objectif : que chacun, où qu’il se trouve, puisse accéder à un savoir fiable, à une aide concrète et à une communauté bienveillante.

Quatrième de couverture

Quand la maladie de son chien Patxi surgit comme un vent violent, une femme vacille, cherche, s’épuise… puis se transforme. Écrit au rythme des crises d’épilepsie, entre tempêtes et accalmies, ce récit explore le lien sacré entre l’animal et l’humain, l’alliance des soins et le vertige de tout réapprendre. C’est aussi un hommage aux aidants invisibles, ces cœurs silencieux qui veillent avec une tendresse inflexible.

PatQi Care : une solidarité organisée

À côté de ce centre, l’association PatQi Care vient incarner la solidarité. Car Guylène Thiébaud le sait : la maladie d’un animal isole. Les propriétaires renoncent parfois à sortir, à travailler, à partager leurs difficultés par peur de l’incompréhension. PatQi Care veut briser ce cercle.

Concrètement, l’association développera un réseau de familles relais formées, capables de prendre temporairement en charge des animaux malades pour offrir un peu de répit à leurs maîtres. Elle proposera également des accueils de jour, une solution essentielle pour permettre aux aidants de souffler, d’aller à un rendez-vous ou simplement de récupérer. Enfin, PatQi Care animera des groupes de parole, afin que les expériences puissent être partagées et reconnues, et que les aidants sortent de l’isolement.

En transformant l’expérience intime en actions collectives, PatQi Care s’inscrit dans une démarche profondément humaine : rendre visible ce qui ne l’est pas et proposer un soutien concret à ceux qui en ont besoin.

Une démarche qui questionne la société

Quand le vent se lève ne se contente pas de narrer un vécu. À travers son écriture, Guylène Thiébaud ouvre un débat de société. Quelle place accorde-t-on aux aidants d’animaux malades ? Comment repenser la médecine vétérinaire pour intégrer davantage la complémentarité des approches ? Pourquoi continuer à séparer santé humaine et santé animale alors qu’elles sont étroitement liées ?

Ce récit propose une lecture nouvelle du lien humain–animal : non pas un attachement affectif secondaire, mais une relation fondatrice, capable de transformer des vies et de révéler des forces insoupçonnées. C’est aussi un appel à dépasser les oppositions stériles entre allopathie et médecines complémentaires pour construire une approche plus riche et plus cohérente.

Un livre aux résonances universelles

Au fil des pages, Quand le vent se lève met en lumière une vérité universelle : face à la maladie, nous sommes tous des apprentis. Le récit explore les tempêtes et les accalmies, la tendresse et la peur, le vertige de tout réapprendre. Mais il montre aussi comment, de l’épreuve, peut surgir une renaissance.

Ce livre est une porte d’entrée pour tous ceux qui s’intéressent au bien-être animal, à la santé globale et aux liens invisibles qui unissent les êtres vivants. Il interpelle les propriétaires d’animaux, les familles confrontées à la maladie, les vétérinaires curieux des approches complémentaires, mais aussi tous ceux qui, sensibles au bien-être, à la psychologie ou à l’éthique, veulent comprendre la profondeur du lien entre un humain et son animal.

Portrait de l’auteure, Guylène Thiébaud

Pour comprendre ce livre et les projets qui en découlent, il faut connaître le parcours de son auteure.

Diplômée d’une grande école, Guylène Thiébaud commence sa carrière comme HR Manager dans de grandes entreprises internationales. Mais après huit ans, elle décide de tout quitter : l’univers de l’entreprise ne correspond pas à ses valeurs profondes de partage, de liberté et de solidarité.

Elle se tourne alors vers la formation et le conseil, avant de prendre en 2010 un tournant radical : un voyage de trois mois au Pérou, suivi de huit années de vie nomade. Elle parcourt le monde, multiplie les expériences bénévoles et les missions dans des pays en développement. Cette immersion au contact de la nature, des animaux et de la simplicité des communautés locales la transforme profondément.

En 2018, après des problèmes de santé sérieux, elle rentre en France. Elle reprend ses activités de formatrice et consultante, mais uniquement sur des projets qui ont du sens. Puis vient Patxi, en 2019. Ce golden retriever devient rapidement « la plus belle histoire d’amour » de sa vie.

Lorsque la maladie frappe, elle se forme en naturopathie, en nutrition animale et en Médecine Traditionnelle Chinoise pour l’aider. Ce chemin fait d’elle une auteure, naturopathe et nutritionniste animalier, engagée dans la construction d’un projet global pour le bien-être du duo humain–animal.