Location immobilière en tension, Monsieur Hugo déploie l’intelligence artificielle et un réseau de 750 agents pour sécuriser la mise en location

C’est le genre de chiffre qui fait hésiter avant de remettre un bien en location : 67 % des dossiers locatifs sont frauduleux.

C’est le constat dressé par BFM dans son émission La Pépite, et il résume à lui seul le malaise grandissant des bailleurs particuliers. En 2023, les fausses fiches de paie ont explosé de 34 % (Le Figaro Immobilier), 42 % des baux rédigés seraient “imprécis” (Capital), et le coût d’un contrat non conforme peut grimper jusqu’à 5 000 € d’amende (DGCCRF). À cela s’ajoute un autre chiffre, plus discret mais tout aussi parlant : 42 % des propriétaires rédigent encore des contrats juridiquement “imprécis”, révèle Capital.

Ces risques ne pèsent plus sur les marges : ils pèsent sur le quotidien.

Car dans la grande majorité des cas, le propriétaire n’a pas d’agence, pas de conseiller, pas de marge de manœuvre. Il trie seul ses candidatures, vérifie les documents, organise les visites, rédige le bail, gère les états des lieux. Le tout souvent en urgence, entre deux réunions, sans formation juridique ni outil professionnel.

C’est précisément pour répondre à cette spirale de complexité que la startup française Monsieur Hugo dévoile deux innovations majeures. Sa promesse : remettre du cadre, de l’efficacité et de la protection dans un parcours locatif en tension.

D’un côté, un état des lieux boosté à l’intelligence artificielle, qui automatise intégralement la procédure, du repérage des équipements à la génération du PDF signé, horodaté et conforme ;
De l’autre, un réseau de 750 agents professionnels mobilisables partout en France, pour permettre aux bailleurs de déléguer visites et constats sans passer par une agence, mais sans rien sacrifier à la rigueur.

Une approche pensée pour que chacun puisse louer en confiance, sans expertise juridique ni week-ends sacrifiés.

Le parcours du combattant du bailleur, vu de l’intérieur

Ceux qui ne l’ont jamais vécu l’ignorent : la mise en location d’un bien immobilier est tout sauf une formalité. Entre la publication de l’annonce et la remise des clés, chaque étape est une potentielle source d’erreurs, de litiges, voire de sanctions.

« Je devais trier des dizaines de demandes, faire les visites, vérifier les dossiers à la loupe, rédiger le bail, gérer les états des lieux… Et tout ça, souvent en urgence, entre deux journées de boulot. » explique Pierre, 37 ans, propriétaire en région parisienne

Des témoignages comme celui-ci, la startup Monsieur Hugo en a recueilli des centaines avant de lancer sa plateforme. Son fondateur, Bruno, investisseur depuis plus de quinze ans, n’a pas oublié ses débuts : « À mes débuts, j’étais terrifié par l’idée de choisir un locataire, car je ne savais pas vraiment quels critères vérifier. Quand j’en avais trouvé un, j’avais peur de me tromper en rédigeant le bail de location, car j’avais peu de connaissance juridique. »

C’est à partir de cette double impasse, trop cher pour passer par une agence, trop risqué pour gérer seul, que naît en 2017 l’idée d’un assistant numérique, capable de soutenir le bailleur à chaque étape, sans pour autant le déposséder de ses décisions.

Une IA pour l’état des lieux, générant un rapport conforme, infalsifiable et juridiquement incontestable

La première nouveauté lancée par Monsieur Hugo concerne l’automatisation d’une étape-clé mais fastidieuse : l’état des lieux.

Dans sa version traditionnelle, il mobilise 1h30, impose des saisies manuelles, génère des erreurs d’interprétation, et nécessite un archivage sécurisé. La solution développée par la startup réduit radicalement cette friction.

Depuis une application mobile, le bailleur filme son logement : l’IA détecte les équipements, classe les photos par pièce, transcrit les commentaires oraux, et compile l’ensemble dans un document conforme, signé, horodaté, géolocalisé. L’ensemble du processus est divisé par quatre en durée, tout en gagnant en fiabilité juridique.

Une solution qualifiée par ses premiers utilisateurs de : « ChatGPT spécialisé dans l’état des lieux. »

Déléguer sans renoncer : le réseau terrain de Monsieur Hugo

Deuxième volet de cette évolution : la possibilité de déléguer entièrement les tâches de terrain.

Monsieur Hugo met à disposition des bailleurs un réseau de 750 agents professionnels répartis partout en France (hors zones isolées), capables de réaliser :

les visites avec les candidats ;
les états des lieux d’entrée et de sortie ;
la remise et récupération des clés.

Les tarifs commencent à 93 € TTC pour un état des lieux complet. Chaque mission donne lieu à un rapport signé, envoyé et archivé, sans délai.

Ce modèle permet aux bailleurs éloignés, pressés ou sursollicités de rester décisionnaires… sans se rendre disponibles.

Un tableau de bord pensé pour les bailleurs autonomes

Loin d’un simple outil de diffusion d’annonces, la plateforme Monsieur Hugo propose une interface centralisée pour gérer chaque aspect du cycle locatif.

Depuis leur tableau de bord, les propriétaires peuvent :

Planifier les visites : le candidat prend RDV dans l’agenda en ligne du propriétaire (comme avec Doctolib) ;
Vérifier automatiquement les pièces justificatives (connectées aux données fiscales) ;
Générer et signer électroniquement un bail 100 % conforme ;
Prélever les loyers, envoyer automatiquement les quittances, produire la liasse fiscale ;
Faire intervenir 4 900 artisans en cas de pannes, fuites (frais d’artisans pris en charge par Monsieur Hugo) ;
Être assistés en cas de litige par une équipe de 200 juristes spécialisés.

Ce système permet d’opérer sans agence, mais pas sans assistance.

Une alternative structurée au modèle d’agence

Monsieur Hugo ne se revendique ni comme une agence, ni comme une simple app. C’est une infrastructure de services intelligents offrant au bailleur la liberté de gérer seul, sans les galères de l’agence, ni les erreurs d’un particulier.

Avec ce nouveau modèle hybride : la mise en location est automatisée, sécurisée, économique, et surtout accessible à tous.
Le bailleur reste maître de ses décisions, mais ne sacrifie plus ses soirées, ni sa tranquillité.

Un lancement pensé pour coïncider avec le pic des relocations

Chaque année, entre mai et août, les relocations s’intensifient. C’est le moment où le besoin de rapidité, de sécurité et de délégation se fait le plus sentir.

Le déploiement de ces deux innovations arrive donc au bon moment : face à un marché saturé, à une réglementation de plus en plus technique, et à des propriétaires plus seuls que jamais, Monsieur Hugo offre une alternative concrète, économique, et prête à l’emploi.

À propos de Bruno, fondateur et CEO

Passionné par l’immobilier et avec plus de 15 ans d’expérience en investissement et gestion locative, Bruno a eu l’idée du concept Monsieur Hugo à partir d’un constat fait “sur le terrain” : il est très difficile de gérer des biens seul et d’être bien conseillé.

En effet, la vie de bailleur ne se résume pas à percevoir des loyers ! Il faut aussi être disponible pour répondre aux diverses sollicitations des locataires et traiter les urgences (fuite d’eau…), car un locataire satisfait est un locataire fidèle.

Or, en pratique, les propriétaires n’ont que deux possibilités :

Soit confier la gestion à une agence immobilière : une solution coûteuse qui manque de réactivité ;
Soit utiliser des solutions de gestion en ligne : tous incomplets, ils ne proposent aucun accompagnement ni aucune garantie pour se protéger des impayés. Le propriétaire est donc seul pour gérer ses doutes et ses difficultés au quotidien.

En 2017, avec d’autres amis investisseurs, Bruno a donc imaginé un assistant personnel en gestion locative, rapidement baptisé “Monsieur Hugo”. Il a ensuite fallu plus de 2 ans de R&D pour construire la plateforme et mettre en place les différents partenariats (Ministère du Logement, Axa, Crédit Mutuel).

Aujourd’hui, Monsieur Hugo ambitionne de devenir l’assistant personnel de référence en gestion locative des propriétaires bailleurs.

Ainsi, après avoir lancé son offre de mise en location, la start-up vient donc de lancer son offre de gestion locative.