Quand la littérature affronte le mal-être, réveille les angoisses, révèle son moi obscur…

La seule Katharsis étant l’écriture, et le vomi noir qui en découle, Lénaïc Noirot signe un nouveau livre : Thanatosis : Minuit Dix.

Trois ans après Thanatosis : Kill Yourself, le jeune homme de 27 ans reprend la plume pour entraîner ses lecteurs à la suite de Gabriel dans sa descente aux enfers, un voyage dans l’antre du mal-être à la rencontre de son ange… du désespoir.

Parution – Thanatosis : Minuit Dix, le nouveau livre de Lénaïc Noirot

4e de couverture

[...] Me voilà devant une affiche, et je lis, je lis ce que j’ai fait, et relis… encore et encore. L’ai-je vraiment fait ? Je n’en sais rien. Mais, qui me croit, alors ? Qui sait ce que ça fait d’être comme moi ? Et ces cris, ces hurlements en moi. Comment m’y prendre ? Je ne le ferai pas… JE DOIS ! Et cette voix hurlante, je ne peux l’entendre… Aidez-moi… Je ne peux pas… Je ne peux pas… Je ne peux plus…”  -  Gabriel

Avec Thanatosis : Minuit Dix, Lénaïc Noirot plonge ses lecteurs dans les abîmes les plus profondes de la détresse humaine.

Allez-vous faire face à un jour différent suite à cette lecture ?

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Des mots crus et vrais, à lire sans peur

Torturé, malmené. Abîmé, déchiré. Quatre mots. Quatre adjectifs choisis par l’auteur lui-même pour se présenter à ses lecteurs… et donner le ton.

Après Thanatosis : Kill Yourself – sorti en 2014 mais écrit en 2008 suite à un internement en psychiatrie – Lénaïc Noirot revient avec son mal-être, ses angoisses et son imperturbable envie de confronter les lecteurs à l’obscurité de leur être. Son charisme sombre a d’ailleurs déjà séduit, sur les réseaux sociaux, une communauté de fans qu’il aime qualifier d’« aussi allumés et déjantés que moi ».

Avec Thanatosis : Minuit Dix, tout commence lorsque Lénaïc Noirot se réveille une nuit à minuit dix en proie à de nouvelles hallucinations : des yeux rouges le fixent. S’en suit une longue nuit d’insomnie qui lui inspire le personnage de Gabriel et la descente en enfer de cet adolescent mal dans sa peau….

Lénaïc Noirot, écrire pour défier Thanatos

« L’être de l’homme non seulement ne peut être compris sans la folie, mais il ne serait pas l’être de l’homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa liberté. »

Jacques Lacan

Écrire pour partager, écrire pour se souvenir des belles choses, écrire pour déposer ses peines, écrire pour crier ses douleurs… Si l’écriture est souvent encouragée en tant qu’activité positive et de développement personnel, elle apparaît également aujourd’hui en tant qu’outil de thérapie. Permettant de « décentrer la réflexivité du regard sur soi et constituant un premier pas vers l’autre, cet autre si redouté dans la psychose », l’écriture s’inscrit dans la notion de « suppléance », aide au moi dans la psychose (*J. Lacan, «Joyce le symptôme», Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome).

Lénaïc Noirot confie,

A la base, j’écris pour vider mon sac. C’est souvent personnel, bien que toujours implicite. J’ai écrit mon premier recueil de poèmes Eros & Thanatos en 2007 à mes 17 ans. Aujourd’hui, j’ai un bras plein de cicatrices, un cerveau malade, un coeur mort mais je choisis mes mots et j’écris sans détour des textes crus, la seule Katharsis étant l’écriture, et le vomi noir qui en découle.

Thanatosis : Minuit Dix – Informations pratiques

Format broché

Format Kindle

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